Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow VIT LAGONIE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

VIT LAGONIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 mars 2014
 

Le futal sur les chevilles
(Autoproduction – 2014) 
Durée 39’17 – 9 Titres

https://www.facebook.com/vit.lagonie

Ils nous avaient surpris avec leur rock sans concession couché sur un premier album sorti en 2010, « L’avenir appartient à ceux qui ne sont pas encore morts », revoilà les Bretons de Vit Lagonie avec une suite qui fait autant de bruit dans la platine que le duo sait être discret voire pratiquement secret à la ville. Hervé Bouvet-Maréchal à la guitare et au chant et Bruno Bourré à la guitare et au larsen sont donc de retour, et toujours en grande forme si l’on en croit ce que l’on entend quand on glisse « Le futal sur les chevilles » dans une platine. Du rock en Français porté par un gros son mais aussi par des arrangements soignés, et même un invité puisque Stéphane Hardy vient nous mettre un coup de sax soprano sur un titre, Vit Lagonie n’a pas changé son fusil d’épaule et use avec toujours autant de discernement des riffs des meilleures formations anglo-saxonnes et de la langue de Gainsbourg, second degré compris, n’hésitant pas à l’occasion à laisser l’electro mais aussi des accents hip hop s’inviter à la table des festivités. Difficile à cerner ? Pas tant que l’on pourrait croire en fait puisque tout bien pesé, le tandem nous sort quelques hymnes bien calibrés et nous invite autant du côté de Tagada Jones que de celui de Noir Désir pour finalement trouver un juste milieu, ni trop ni trop peu donc, dans lequel des titres comme « Le moral des Français », « La cécité des érudits », « Le silence », « Le cœur sur la main » ou « Faire des enfants » posent autant de questions qu’ils apportent de réponses, avec parfois un côté Higelin et parfois des cachets qui se promènent vers le Grand Orchestre du Splendid … On y ajoute un artwork qui interpelle et une production bien ficelée et nous voilà avec un ouvrage qui ne laissera personne indifférent, c’est certain !