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FRANCOIS STAAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 mars 2014
 

L’irrespect
(10H10 – Rue Stendhal – 2014) 
Durée 50’45 – 12 Titres

http://lestaal.free.fr    

Il est célèbre pour ses musiques de films et après avoir composé pour « La traque », « Manon Lescaut », « Aurélien », « Eaux troubles » et nombre d’autres encore, François Staal s’est offert un retour à ses racines, celles du rock et du blues rock, celles de compositions pensées pour la guitare … De cette décision vont naitre quatre albums sur lesquels l’artiste retrouvera Jean Fauque et CharlElie Couture, et finalement c’est « L’Irrespect » que nous présente François Staal pour célébrer l’arrivée du printemps. Une foule de musiciens comme Arnaud Fournier aux claviers, Emilie Rambaud et Clément Caillerez à la batterie, Arthur Dussaux aux guitares, Nicolas Chelly et Frédéric Pennec aux basses, Martin Bejuy à la guitare acoustique et aux cordes, Sophie Gourdin et Emilie Rambaud aux chœurs mais aussi la présence de l’Orchestre Symphonique de la Radio de Macédoine dirigé par Oleg Kondratenko, le compositeur n’a pas fait les choses à moitié et a même pris un soin tout particulier à créer des morceaux mais aussi à adapter des poèmes de Baudelaire pour en arriver à un album posé quelque part entre la chanson rock et la chanson tout court, un ouvrage dense en complet qui fait souvent penser à Bashung, parfois à Thiéfaine, et dans lequel on se laisse entrainer dans une « Farouche odieuse soirée » où l’on connaît autant « Le succès » que « La fin et le milieu », où l’on peut « Traverser le ciel » et se retrouver dans « Une atmosphère obscure », où l’on découvre aussi bien une « Révolution » que « Bleu Outremer » et où « Mon Elvire » n’est pas seulement une réponse à l’intéressante relecture de « L’Anamour » que François Staal emprunte pour l’occasion à Gainsbourg. Bourré de bonnes influences et parsemé de beaucoup d’inspiration, « L’Irrespect » a cela de bon que l’on finit toujours par s’y retrouver … Foncez !