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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 16 mars 2014
Too many roads
(Ruf Records – Socadisc – 2014)
Durée 48’24 – 12 Titres http://risager.info  Bien connu et particulièrement apprécié sur la scène blues européenne, ce Danois au prénom quasiment imprononçable a su convaincre le public grâce à une voix chaude et racée mais aussi à un talent de compositeur indiscutable qui le pousse à mettre une touche de jazz, une pointe de soul et un soupçon de rock dans une musique qui y gagne du même coup en sensualité et en originalité. A l’heure de dévoiler son huitième album, Thorbjørn Risager a rassemblé les membres de son groupe, The Black Tornado, et les a emmenés dans une nouvelle aventure en douze actes et en autant de chansons qui ont su tirer très intelligemment profit des guitares mais aussi des cuivres une fois encore très présents dans l’enregistrement. Disciple avoué de Ray Charles et de B.B. King, Thorbjørn Risager nous embarque dans une création qui sent bon le Memphis sound des fifties mais qui n’en est pas pour autant dénué d’influences plus modernes voire carrément actuelles, le groupe qui affiche une énorme expérience à la scène avec plus d’une centaine de dates par an n’hésitant pas à pousser de temps à autres les amplis dans le rouge et à flirter avec un bon gros rock aux accents sudistes. Portées par la guitare du maître de cérémonie et par celle de Peter Skjerning, soutenues par les claviers d’Emil Balsgaard mais aussi par une rythmique irréprochable faite de Søren Bøjgaard à la basse et Martin Seidelin à la batterie, les compositions se baignent de manière très luxueuse dans les cuivres de Kasper Wagner, Hans Nybo et Peter W Kehl pour en arriver à un niveau d’aboutissement encore plus impressionnant que tout ce que le Scandinave nous avait proposé jusqu’alors, et il nous avait pourtant habitué à de très belles choses. Appelés pour la plupart à devenir des classiques du répertoire de Thorbjørn Risager, les titres de « Too Many Roads » n’ont pas fini de faire remuer un public qui ne restera pas longtemps insensible à des « China Gate », « Backseat Driver », « High Rolling » et autres « Red Hot & Blue ». Encore un bel album pour tous les amateurs de bon blues ! |
