samedi, 15 mars 2014
Stigmates
(Rock Revolution Records – Rue Stendhal – 2014)
Durée 44’32 – 12 Titres http://www.walthergallay.com  Son nom parlera forcément à ceux qui suivent de près les mouvements majeurs de la scène rock nationale, et pour cause puisque Walther Gallay n’est autre que le chanteur et guitariste de Café Bertrand, le groupe qui a copieusement accompagné sur la route ses ainés de Deep Purple et qui chauffait les stades lors des concerts français d’AC/DC du dernier « Black Ice Tour » … Un artiste expérimenté donc, mais un artiste qui sait aussi s’imposer de nouveaux défis comme c’est le cas avec ce premier album solo, une parenthèse qui arrive deux ans après « Les mains dans l’encre », la dernière galette en date de son groupe de tutelle, et qui fait elle aussi la part belle à un chant en Français tout en s’autorisant de nouvelles directions musicales vers la chanson, mais une chanson qui flirte ouvertement avec le blues, le folk, le rock ou l’electro. Rejoint spontanément par quelques amis issus du gratin de la scène internationale, les Glover père et fille, Roger et Gillian, les Avellaneda père et fils, Jean-Paul et Stéphane, mais aussi Don Airey, Carl Wyatt, Alain Pérusini, Christophe Graciet et tant d’autres encore, Walther laisse libre cours à ses envies, à ses pensées les plus folles, et nous dévoile une douzaine de titres parmi lesquels on remarque des compositions particulièrement enlevées comme « Bonheur potentiel », « Histoires de gamins », « Victoria », « N’importe quoi » ou encore « Les âmes en fougue », des morceaux sur lesquels sa guitare est peut-être un peu moins présente que d’habitude mais toujours aussi inspirée, l’ensemble se voyant avantageusement complété par une reprise anglophone, le « In A Moment » des Stereophonics, qui ne se démarque pas du reste de l’ouvrage mais qui au contraire le complète naturellement en lui apportant encore plus de diversité et en lui ouvrant d’autres portes. Porteur incontesté des « Stigmates » du rock et de la chanson, Walther Gallay nous dévoile ici un autre visage, une autre facette de sa personnalité, complémentaire de celles que l’on connaissait déjà de lui et pourtant déjà si familière … On signe directement ! |
