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LES NUITS DE L'ALLIGATOR : THE STRUTS à LA MAROQUINERIE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
samedi, 08 mars 2014
 

LES NUITS DE L’ALLIGATOR 
BROR GUNNAR JANSSON – SARAH McCOY – THE STRUTS
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 14 février 2014

https://www.facebook.com/BrunoMiglianoPhotographe 
http://www.brorgunnar.com 
https://www.facebook.com/brorgunnarjansson 
https://www.facebook.com/SingerSarahMccoy 
https://www.facebook.com/thestruts 

Remerciements : La Maroquinerie, Isabelle Béranger (Bipcom), Bror Gunnar Jansson, Sarah McCoy, The Struts, Nicolas Miliani (Normandeep Blues).

Suite et fin du festival des Nuits de l'Alligator. En voilà une bonne soirée ! C'est le Scandinave Bror Gunnar Jansson qui ouvre les hostilités. Un look de jeune premier. Homme orchestre, guitare et batterie, habité par sa musique, Bror Gunnar se transforme en toutes sortes de masques, immortalisant chaque note bien grasse. Agrippé au manche de sa guitare Bror nous récite de très belles complaintes dont il a le secret. D'une voix grinçante appuyée de slides, c'est un blues garage que nous balance le gars. Il y a de tout chez Bror, du romantique, du dramatique, de la comédie. Bref, Bror Gunnar c'est le théâtre du blues en un seul art. Cherchez le LP, un trésor ! 

Sarah McCoy, c'est autre chose. La chanteuse de Louisiane, on l'imagine passer ses journées dans les Juke Joint. Formidable pianiste à la voix éraillée, travaillée par le Bourbon et la clope. Une voix comme on aime vous transporte dans la chaleur humide des quartiers de la New Orleans. Impressionnante au piano mais pas que, elle est aussi très à l'aise pour accueillir sa compagne xylophoniste dans une position plutôt curieuse pour en jouer et elle pour chanter dans une bassine … 

Enfin pour clore cette soirée et donc ces trois jour des Nuits de l'Alligator, un groupe qui nous vient de l'autre côté du Channel. Une petite ville nommée Derby. Quand on dit Anglais, on pense tout de suite rock, évidement. Et bien évidement, c'est rock. Et si vous aimez le rock des années 70, ceux là vont vous en mettre plein la musette. Le chanteur leader du groupe réussit même à vous synthétiser du Robert Plant et du Freddy Mercury. Luke, la voix, ou je devrai plutôt dire la petite gueule d'ange, déhanché, sourire charmeur. 

Il est omniprésent sur scène, il a le sens théâtral, les poses, le regard. Il affole la gent féminine. Un client pour les photographes. Le guitariste Addo, un temps effacé, finit par se mêler à la comédie en tirant des sons saturés de sa Fender. Quant au bassiste Jed, imperturbable, s'essayant de temps en temps au devant de la scène, sans oublier Gethin coincé derrière sa batterie qui ne manque pas lui non plus d'énergie. Le quatuor revisite à merveille l'épopée des 70's, le son, l'énergie, du rock anglais quoi … 

Bruno Migliano – mars 2014