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IN VOLT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 mars 2014
 

Big fire
(Big Beat Records – Naïve – 2014) 
Durée 43’16 – 12 Titres

http://www.involt.fr

Du rock avec pas mal de blues dedans, c’est ce que nous avait proposé In Volt jusqu’à présent, que ce soit en live où le groupe a toujours été particulièrement généreux ou encore sur un premier album qui avait réussi à tenir toutes ses promesses, même les plus ambitieuses … Trois ans après cette rondelle sulfureuse à souhait, Enton au chant, Rony à la guitare et Lino Agnetti à la basse ont réussi à se construire non seulement une famille autour de leur musique mais aussi et surtout une maison dans laquelle tout le monde peut venir habiter et s’en prendre plein les yeux et plein les oreilles avec un show aussi efficace dans ses aspects visuels que dans ses aspects sonores. Du coup, In Volt s’est un peu resserré derrière ses fondamentaux et s’est offert un second album délibérément plus rock, pratiquement metal diront les plus audacieux, un opus qui sème la tempête sur son passage et qui lâche les watts sans aucune retenue pour un résultat tellement concentré sur lui-même qu’il en devient parfois impénétrable. Portée par une voix totalement hallucinée et soutenue sans faille par des riffs aux limites du consanguin, la musique d’In Volt en arriverait presque à passer pour habitée, tant et si bien qu’en d’autres temps les membres du groupe auraient sans le moindre doute fini sur un bûcher alors qu’aujourd’hui, ils se retrouvent salués de manière quasiment unanime par un public qui apprécie les très discrets mais pourtant bien présents relents bluesy mais qui ne regrette pas le moins du monde la prise de risque et la montée en puissance d’un band qui sait ce que le terme rock’n’roll veut dire. En une douzaine de titres, In Volt nous fait faire le tour du propriétaire et nous dévoile les plus beaux espaces de son nouvel édifice avec des pièces maitresses comme « Black Is My Name », « Big Fire », « Double HB » et autres « Hell Machine » mais aussi avec des passages plus calmes en apparence comme « Broken Wings » … Les connaisseurs salueront forcément la griffe du Québécois Paul Deslauriers, guitar hero et fondateur de Black Cat Bone, venu prêter main forte à ses amis français pour la production d’un album qui marque le début d’une nouvelle ère pour In Volt, c’est certain. Que ceux qui aiment le gros son et les rythmiques puissantes notent dès à présent la date du 27 mars puisque c’est ce jour là que les Parisiens dévoileront le contenu de « Big Fire » en live lors de la toute première édition du festival « Je veux du rock ! » à La Boule Noire ! Ca va chauffer, c’est sûr …