mercredi, 26 février 2014
Innocence lost
(Dooweet Records – 2014)
Durée 49’34 – 12 Titres http://www.themiltonincident.com  Quintet parisien ayant le vent en poupe depuis quelques temps et ayant eu l’occasion d’aller plaider sa cause sur de belles planches comme La Scène Bastille ou le Bus Palladium et dans des festivals comme le Mennecy Metal Fest ou le Warm Up Fest où il a tenu en haleine un public venu pour Mass Hysteria, Vulcain, Dagoba, Moonspell et autres Napalm Death, The Milton Incident distille un dark metal alternatif et le fait plutôt bien, porté qu’il est par des musiciens au passé solide et soutenu activement par diverses radios, tant sur la toile que sur les ondes. Pour Sam au chant, Fab et Dave aux guitares, Romu à la basse et Jay aux drums, l’idée est de réussir à associer une musique puissante à souhait avec des passages plus groovy et des séquences sombres et atmosphériques, une ambition pas évidente sur le papier mais que The Milton Incident s’efforce de mener à bon port grâce à une attention de tous les instants, à une technique irréprochable et surtout à une formidable envie de bien faire et de se poser un cran au dessus du reste de la scène nationale mais aussi internationale. Des breaks particulièrement bien sentis, des guitares très inspirées et techniquement irréprochables, des alternances de voix délicates et de hurlements surpuissants, voilà ce qui attend le chaland dans « Innocence Lost », un premier album particulièrement soigné dans lequel on remarquera forcément des bombes atomiques comme « Deux Ex Machina » et « Memento » mais aussi des titres plus balancés comme « Deadset » et « Pyromaniac » voire carrément sombres et psychédéliques comme « Split Second » et « Irukandji », autant de pièces que The Milton Incident a mis en boite sous la houlette de Steeves Hostin avant de les envoyer aux USA se faire mixer par Shawn Zuzek pour en arriver à un résultat qui n’a rien à envier aux grosses pointures du rock en général et du metal en particulier. Abordant des sujets jusqu’alors inédits dans le genre, les Parisiens sortent tout naturellement du lot et ils seront fiers d’aller le prouver en écumant systématiquement les scènes européennes dans les mois qui viennent … Ca va chauffer, c’est certain ! |
