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PIGALLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 février 2014
 

T’inquiète…
(Saucissong Records – 2014) 
Durée 53’38 – 16 Titres

http://www.pigallepigalle.fr/ 

Après quinze années de bons et loyaux services, Pigalle avait tiré sa révérence à la fin du dernier millénaire pour laisser de l’espace à François Hadji-Lazaro qui en profitait pour sortir trois albums sous son nom avant de reprendre du service en 2008 et en 2010 avec deux albums et deux tournées … Un livre/disque pour enfants plus tard, voilà Pigalle qui revient vers les adultes et qui nous propose comme toujours un nouvel album totalement inclassable, en dehors des modes et des modèles, un ouvrage dans lequel François Hadji-Lazaro est une fois encore auteur, compositeur, chanteur, musicien à vents, à cordes, à touches et à manettes … Des sons improbables et des textes lucides, des influences qui se télescopent et une voix qui rassure, un peu comme celle d’un grand frère, on replonge une fois encore en plein mystère, dans une sorte de bouillon de culture où chaque note, chaque arrangement est une véritable source d’étonnement, où l’électrique et l’acoustique se croisent, se bousculent et finalement s’unissent pour le meilleur et rien que pour le meilleur ! Est ce du rock, est ce de la chanson, est ce de la pop ou du folk ? Rien de tout ça en fait, même si Pigalle en use à chaque instant, mais sans en avoir l’air, en donnant naissance à l’arrivée à une quinzaine de compositions plus surprenantes les unes que les autres, des morceaux comme « La tentation était telle », « L’arrêt du bus 51 », « Mon toutou », « Chez monsieur Mohamed », « La baguette » ou « Ma petite sardine » dans lesquels la vielle à roue, le banjo, l’oud, la clarinette et les machines font contre toute attente bon ménage ! Surprenant sur album, Pigalle ne l’est pas moins en public et c’est en réunissant dans les salles des publics d’origines complètement hétéroclites que François Hadji Lazaro et ses complices à la scène, Boubouche à la basse, Gaël à la guitare et Manu à la batterie, entretiennent la dimension la plus intéressante d’un groupe sur lequel aucune étiquette ne tient plus de quelques secondes. « T’inquiète… », ils vont nous le prouver une fois encore !