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LES VILAINS CLOWNS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 février 2014
 

Rock’n’roll dans la salle de bain
(Les Derniers Sauvages Prod. – 2014) 
Durée 27’54 – 11 Titres

https://www.facebook.com/pages/Les-Vilains-Clowns/111561795574371
 
Affreux, sales et méchants, Les Vilains Clowns profitent de ce début d’année pour remettre leur « Rock’n’Roll Circus Show » sur les rails et pour tout vous avouer, nous sommes plusieurs à trouver que c’est carrément une bonne nouvelle tant l’idée de retrouver le quartet le plus barré du Maine et Loire est alléchante ! Pocho (guitare et chant), Velkro (basse), Bozo (guitare) et Pl1po (batterie) remettent donc du jus dans les amplis et déboulent avec onze nouvelles tueries, onze hymnes en puissance qui sentent tour à tour la bière, le pastis, les pieds et la merguez et qui donnent invariablement envie de retrouver tout ce beau monde dans les salles mais aussi en plein air, enfin partout où le climat est propice à une phénoménale débauche de watts et de décibels et à divers excès en tous genres, une spécialité clairement revendiquée par le quartet. « Rock’n’Roll dans la salle de bain », c’est tout un programme que les papas du Gros Loulou nous éructent aujourd’hui à la face avec à la clef un gros son gavé aux influences des Clash, des Pistols, des Ramones et autres Motörhead et avec des textes empreints de quotidien, de boisson, de filles, de sexe et de tout ce qui contribue à la grandeur de l’homme en général et du punk en particulier ! A prendre au cent douzième degré minimum, des perles comme « Vacances à Brétignolles », « Cœur de Pirate », « Colocataire », « Le punxynophobe » ou encore « Sale rat » se révèlent être de véritables tranches de vies taillées à même le vif et tranchées au plus proche de l’os avec au moment de faire les comptes quelques très beaux riffs punkoides pas piqués des vers, pas mal de couplets définitivement fédérateurs et même quelques belles ouvertures vers les genres frères ou simplement amis tels que le rock alternatif voire même le punk-blues avec une « Faim d’fête » subtilement teintée d’humour et d’harmonica. On l’attendait depuis un moment ce grand retour des Vilains Clowns, voilà qui est fait, et bien fait en plus !