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BIG JOE HUNTER & THE BLUES-BEANS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 février 2014
 

The rabbit huntress
(Autoproduction – 2014) 
Durée 45’48 – 12 Titres

http://www.bluesbeans.com
 
Ils sont quatre et viennent d’horizons divers mais c’est autour du blues qu’ils ont décidé de se réunir début 2013 derrière leur leader Big Joe Hunter, le chanteur et guitariste à la voix chaude et aux slides impressionnants, Guy Buhry attrapant ses harmonicas tandis que Michel Korzek chaussait la basse et que Mitch Bontemps s’asseyait derrière les futs pour commencer un véritable effort de composition qui les conduira moins d’un an plus tard à la livraison d’un premier album. Empreints très naturellement de l’héritage des vieux bluesmen du Mississippi et de la culture amérindienne, Big Joe Hunter & The Blues-Beans se sont lancés corps et âmes dans une aventure musicale qui laisse entrapercevoir les longues langues de sables qui jouxtent la Highway 61 du début à la fin de l’ouvrage mais qui s’autorise également quelques détours par les chemins de traverse du boogie et du blues pour un résultat qui ne laisse jamais indifférent. Une dizaine de pièces originales à mettre majoritairement au crédit du frontman y rejoignent deux covers, la première empruntée à Blind Lemon Jefferson, la seconde à Blind Blake, et contribuent à la solidité mais aussi à la diversité d’un premier effort sur lequel les nuances ne manquent jamais puisque l’on y trouve du chant en Anglais mais aussi en Français, des blues lents et d’autres endiablés … Rehaussés d’une trompette ou encore d’une flûte, des titres comme « Karine » ou « The Rabbit Huntress » ouvrent de nouvelles portes à un genre décliné ici sous diverses formes avec des accents qui partent des racines africaines et tribales du blues jusque vers des terrains de jeu plus modernes. De « Gringo Blues » au « Blues du Supermarket » en passant par « 4-Up The Country » ou « Nothing But The Blues », c’est un festival de glissades acrobatiques au bottleneck qui attend le chaland sur un premier ouvrage qui ne pêche ni par la qualité de son contenu, ni par celle de sa production. L’histoire ne fait que commencer pour le quartet, mais on imagine déjà qu’on le retrouvera rapidement sur les plus beaux festivals de France et d’ailleurs …