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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 29 janvier 2014
Amnésico blues
(BBB Association – 2014)
Durée 60’35 – 12Titres http://www.zicomania.fr/lorenzo.html
 Après deux décennies passées au service du blues mais aussi une dizaine d’années auparavant à évoluer dans ses premiers groupes de rock formés sur les bancs du collège, Lorenzo Sanchez est resté fidèle à sa guitare mais aussi à un style atypique qui lui va comme un gant et qu’il porte avec une réelle inspiration, lui l’« Andaluz Child » qui persiste et qui signe ses compositions dans la langue de ses ancêtres. Sideman de luxe pour des artistes de renom mais aussi pilote de sa propre formation dans laquelle le gratin de la scène blues nationale a évolué, le bluesman a eu l’occasion de se frotter aux meilleurs et des premières parties de Larry Garner et Bernard Allison à celles de Gary Moore ou de Phil Collins, Lorenzo Sanchez à eu tout le loisir de faire parler ses guitares devant des publics qui apprécient l’instrument mais aussi la virtuosité de ceux qui le manient. Plutôt rare dans les bacs, le chanteur et guitariste revenait fin 2013 avec un nouvel album sur lequel il est accompagné par Philippe Dandrimont à la basse, Pat Machenaud à la batterie et Philippe Billoin aux claviers, un ouvrage enregistré grâce aux souscriptions de ses fans qui nous permettent du même coup de nous régaler d’une douzaine d’originaux parmi lesquels on remarque quand même quatre textes empruntés à divers auteurs. Des blues au sens premier du terme jusqu’aux chansons bluesy en diable, Lorenzo Sanchez use avec une formidable ingéniosité de sa langue maternelle et nous délivre des perles gorgées de soleil et de sensualité, des morceaux comme « No Me Digan », « Amor Loco », « La Bien Paga » ou « Jamugo » qui font de cet « Amnésico Blues » un album à très large spectre, un de ces ouvrages qui se montrent capables de séduire autant les inconditionnels des douze mesures et des guitares élevées au blues avec des chefs d’œuvres comme « Veinte Años » que les fondus d’un blues world ouvert en grand vers d’autres nuances, vers d’autres cultures, avec des trésors dans le genre de « Papaito ». Il est bien difficile celui qui à un moment ou à un autre de cette heure de musique ne succombera pas au charme et au talent de Lorenzo Sanchez … |
