dimanche, 26 janvier 2014
Shard
(Carton Records – L’Autre Distribution – 2013)
Durée 40’16 – 10 Titres http://www.okokok.fr
 Vous aimez le rock brut de fonderie, celui qui est installé quelque part entre le folk et le heavy et qui ne se pose pas de question quand il s’agit de se trouver un qualificatif plus précis que ça pour se décrire ? OK est donc indiscutablement le groupe qui va vous réconcilier avec la scène du troisième millénaire et il le prouve avec un premier album qui fait suite à deux EP sortis en 2011 et 2012, un album accouché non pas dans la douleur ni dans la liesse mais bel et bien dans le rock, un de ces ouvrages qui réchauffent le corps et le cœur tant les Normands ont mis de jus mais aussi d’influences dedans, Guillaume Magne au chant et aux guitares, Jean François Riffaud aux guitares, Boris Boublil à la basse et Jérémie Piazza à la batterie ayant au rayon de leurs références des modèles comme les Beatles, Neil Young ou Nick Drake mais aussi comme AC/DC, ZZ Top ou encore Nirvana, ça s’entend à chaque instant. Autant dire que sans se prendre au sérieux mais en s’appuyant sur des expériences individuelles et collectives solides, les quatre compères nous secouent les articulations et nous scotchent à leurs amplis avec des titres qui vous tombent sur le coin du nez avec la délicatesse d’une batte de baseball, des titres qui ne cherchent jamais à sonner plutôt folk, plutôt blues ou plutôt rock mais qui trouvent instantanément le ton le plus juste et le grain le mieux approprié pour atteindre l’auditeur directement aux tripes. On aimera différemment selon ses propres attirances des morceaux comme « A Night To Switch On », comme « Backed In Clay », « The Frontline » ou « A Drunken Text » mais plus on fouille en profondeur dans « Shards », plus on se dit que OK a réussi à retrouver la vraie recette du rock, celle qui a fait que le genre a réussi à dépasser le stade du simple gimmick pour devenir un vrai mode de vie ! Prêt à répondre par l’affirmative à toutes les questions que se pose le public au sujet de l’avenir du rock, OK ne réinvente pas l’histoire, il la prolonge, et de fort belle manière en plus … |
