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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 15 janvier 2014
Wagner reloaded – Live in Leipzig
(BMG – 2013)
Durée 56’21 – 5 Titres http://www.apocalyptica.com
 C’est en reprenant les morceaux de Metallica au violoncelle que les Finlandais d’Apocalyptica se sont fait connaître il y a maintenant dix huit ans et si depuis lors le quartet a fait ses preuves avec d’autres formations comme Rammstein ou encore avec ses propres compositions et a tourné tout autour de la planète en s’offrant des escales prestigieuses dans des endroits aussi différents que le Hellfest et le Festival d’Eté de Québec, il n’en reste pas moins que c’est en insufflant une très forte culture metal à sa musique que le groupe parvient à avoir un succès qui n’a jamais été remis en question. Après pas moins de sept albums studio, Eicca Toppinen, Paavo Lötjönen et Perttu Kivilaakso aux violoncelles et Mikko Sirén à la batterie ont finalement cédé à l’appel du live, mais pas n’importe lequel, et c’est en compagnie du MDR Symphony Orchestra qu’ils ont mis en boite ce « Wagner Reloaded » le 5 juillet dernier à Leipzig, une forme d’hommage imaginée par le metteur en scène et chorégraphe Gregor Seyffert pour le compositeur dont on fêtait le deux centième anniversaire. Moins metal que le reste de l’œuvre d’Apocalyptica, on comprend aisément pourquoi, l’ouvrage n’en reste pas moins très dynamique et projette la musique classique de Wagner mais aussi de Beethoven dans une autre époque, une autre dimension imaginée par Eicca Toppinen qui a été chargé de s’inspirer de l’œuvre de Wagner pour ses propres compositions mais également de réarranger certaines parties du répertoire du compositeur allemand pour en arriver à une création à la fois originale, fraiche et innovante. A découvrir comme une symphonie à part entière, ce premier live des Finlandais n’est pour l’instant décliné qu’au format audio, un phénomène pour le moins surprenant quand on sait que le concert était soutenu par une centaine d’acteurs et de danseurs qui ont contribué à la naissance d’un véritable spectacle au moins aussi passionnant pour son versant musical que pour son pendant visuel. Gageons qu’une suite en DVD ne tardera pas … |
