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HOOVERVILLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 12 janvier 2014
 

EP 2013
(Autoproduction – 2013) 
Durée 10’13 – 3 Titres

http://hooverville.bandcamp.com/

Il n’est pas artiste à s’encombrer de considérations inutiles ni de détails superflus et s’il agrémente le paysage musical nordiste en général et lillois en particulier depuis 2007, c’est pour mieux y partager avec le public une musicalité folk teintée d’une énergie punk. A la tête d’une discographie faite de quelques EP, Hooverville nous avait dévoilé trois titres de plus sur son « EP 2012 », un exercice qu’il a tout naturellement renouvelé à l’automne dernier avec un « EP 2013 », pourquoi se casser la tête, et où il a glissé cette fois encore trois nouvelles compositions, sa dose, ses dix minutes annuelles diront les connaisseurs … Mais quelles minutes ! La guitare plantée à même l’ampli, les doigts qui courent sur le manche sans trop se poser de question, la voix qui n’essaie pas d’en faire des tonnes là où quelques grammes suffisent, Hooverville ne change pas une formule qui gagne, tout au plus s’efforce t’il de l’emmener un peu plus loin avec des chansons comme l’épatant « Alfred », « La chorale des damnés » délicatement arrosée d’harmonica et enfin le très fédérateur « Camarade », des titres que l’on verrait bien dans un répertoire à la Bob Dylan, à la Johnny Cash ou encore à la Renaud dans la première décennie de sa carrière. Simple mais efficace, cette nouvelle livraison ne souffre d’aucune faute de goût, d’aucun couac, pas même d’un tout petit accroc qui serait prétexte à parler de plantage ou d’erreur d’aiguillage, bien au contraire puisque Hooverville flirte avec une certaine indécente avec la perfection, mais une perfection qui a su rester punk dans l’âme, et c’est bien là le principal. N’allez pas chercher midi à quatorze heures, avec le Lillois tout est clairement annoncé sur l’emballage et il est clair que l’on est loin d’avoir atteint la date limite de consommation !