vendredi, 10 janvier 2014
La fin de l’innocence
(Autoproduction – 2012)
Durée 37’05 – 15 Titres http://www.nicolasduclos.fr
 Il a passé pas mal de temps à caresser les touches de son piano et à fredonner pour lui seul les chansons de Barbara, de Romain Didier, d’Allain Leprest, de Serge Lama mais aussi de Queen avant de se décider à en faire profiter les autres et de commencer en 2007 à investir les bars, cabarets et autres cafés concerts parisiens … C’est là qu’il fera des rencontres, et en particulier celle de Marc Havet qui l’aidera à créer son propre répertoire jusqu’à ce que, cinq ans plus tard, il sorte enfin un premier album pour lequel il a suivi les conseils artistiques de Jann Halexander et s’est fait accompagner à l’occasion per la guitare et les claviers de Benoit Lancelot. En quinze titres, Nicolas Duclos nous raconte « La fin de l’innocence » au travers de quelques tranches de vie, de petits bobos et de grandes joies, d’endroits singuliers et de personnages qui ne le sont pas moins. A la manière des chansonniers d’hier mais en adoptant le ton d’aujourd’hui, l’auteur, compositeur et interprète nous transporte avec un mélange de malice et d’indolence du côté de « Ca passe ou ça casse », « Vie de couple avec chien », « Les jeux des agneaux », « Des histoires absurdes » ou « L’erreur de casting » sans oublier de nous présenter « Mon voisin » ou encore « Aphrodite » …Installé quelque part entre Higelin et Bénabar, Nicolas Duclos ne cherche rien d’autre qu’à s’affirmer comme un musicien à part entière, un de ceux qui ont parfois des petits trémolos dans la voix quand ils chantent des choses qui leur tiennent à cœur et qui mettent plus l’accent sur l’émotion que sur une hypothétique recherche de la note pure ou de l’accord parfait. Un album à acheter à la fin d’un concert de l’artiste et à écouter ensuite de façon régulière, histoire de se souvenir de ce qu’est la vie de tous les jours ! |
