mardi, 07 janvier 2014 Seven lords (Autoproduction – 2013) Durée 51’24 – 10 Titres http://www.mylidian.com
Œuvrant autour d’un concept un peu particulier qui pousse le sextet à créer ses textes en rapport avec l’univers cyber-gothique du jeu de rôle nommé Mylidian, cette formation française évolue tout naturellement dans un registre dark metal symphonique et a commencé à se faire un nom en livrant un premier effort produit par Didier Chesneau en 2006, « Birth Of The Prophet », un ouvrage présenté comme la première partie d’une trilogie dramatique, un opéra qui conduira le groupe à se produire en première partie de Vanden Plast … Sept ans plus tard, Armendar au chant masculin et Béatrice Descamps au chant féminin, Mortek et Anthony Magloire aux guitares, Fabien Ternois à la basse et Paul Rousseau à la batterie reviennent enfin avec une suite attendue par les fans, « Seven Lords », un deuxième ouvrage dans lequel le groupe pousse les choses encore plus loin et adopte une dimension tellement sombre et oppressante que l’on n’y résiste que grâce à la très grande virtuosité dont chacun des musiciens fait preuve. Une rythmique ahurissante de solidité, des guitares qui fignolent chacun des détails, des arrangements lyriques fouillés au possible, le tout dans un mélange subtilement calculé de lourdeur, de sensualité et de force, avec « Seven Lords », on dépasse de la tête et des épaules tout ce qui a été fait précédemment dans le dark metal et dans l’opéra rock pour en arriver à une création unique en son genre, un album où le Français rattrape à l’occasion l’Anglais pour donner naissance à des morceaux à la fois forts et attirants comme « Salvation By Blade », « Via Sanguinius », « Red March » ou encore « Hell’s Hunter ». Ne vous arrêtez pas à un artwork aussi réussi que trompeur, oubliez tout ce que vous avez précédemment entendu en rapport avec le genre dans le quel Mylidian évolue et foncez tête baissée dans l’œuvre du groupe, vous ne le regretterez pas, c’est certain ! |