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DISAGONY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 07 janvier 2014
 

Venom dish
(Irascible - Snowhite – 2013) 
Durée 45’07 – 12 Titres

http://www.disagony.com
https://www.facebook.com/Disagony
 
Elevé au son de l’indie rock des années 90 jusqu’à nos jours, ce power trio helvétique distille avec un talent tout particulier un mélange assez homogène de puissance et d’émotion, le tout porté par les riffs tendus à bloc de sa chanteuse et guitariste, Lynn Maring, et soutenu par une section rythmique finaude et bien équilibrée constituée de Raphael Despas à la basse et Alexandre Davoine à la batterie. Depuis sa création en 2009, Disagony a toujours pris soin de bien canaliser ses influences et de ne jamais chercher à copier à l’identique un modèle ou même un style, préférant s’offrir une couleur personnelle dans laquelle on sent discrètement les relents de pointures comme les Smashing Pumpkins, Queens Of The Stone Age et autres Nirvana, mais aussi une véritable envie d’indépendance et d’originalité. Aussi à son aise sur les déluges de feu que sur les morceaux plus posés, le combo genevois n’y va pas avec le dos de la cuillère et nous balance sans ménagement un premier album qui a tout ce qu’il faut là où il faut, une de ces rondelles qui devraient faire date dans le rock, et pas qu’en Suisse en plus puisque « Venom Dish » que l’on trouve déjà dans les bacs sur ses terres mais aussi en version numérique sur les plateformes spécialisées sera disponible dès février prochain dans le reste de l’Europe. Une bonne raison supplémentaire pour les amateurs de gros son qui remue de se gargariser avec des pépites en acier trempé comme « Wild Generation Y », « Stop Rewind », « Meatball » ou « No Gold But Your Eyes » mais aussi avec des choses plus subtiles comme « Spirit Mechanism », « Insobriety », « Grace » ou encore « Forever Fool ». Ce qui plait peut être en premier dans la musique de Disagony, c’est le fait de ne pas savoir à quoi s’attendre au début de chacun des morceaux et de se retrouver par la même occasion à la merci d’un break, d’un changement de style, d’un effet de manche … Il faut l’entendre pour le croire !