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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 01 janvier 2014
Black flower field
(Autoproduction – 2013)
Durée 23’26 – 5 Titres http://witchcrew.free.fr
 Créé en 2011 par quatre copains originaires du Nord, The Witch a décidé de ne pas choisir entre rock et metal et c’est en travaillant autour de ces deux styles, proches l’un de l’autre il est vrai, que le groupe a commencé à écumer les scènes régionales mais aussi à composer, couchant ses cinq premiers titres sur un EP et commençant très rapidement à travailler à l’organisation d’une tournée européenne … Suite au départ de leur bassiste, Djul aux guitares et aux voix, Antoine aux guitares et Mathieu à la batterie entreront quand même une nouvelle fois au Red Studio pour y enregistrer cinq titres de plus et c’est en accumulant les retards indépendants de sa volonté que The Witch finira enfin par être en mesure de présenter « Black Flower Field » à ses fans à la toute fin de l’année 2013, juste à temps pour très vite se remettre en route et aller en conquérir de nouveaux aux quatre coins de l’hexagone et même plus loin si affinités. Conscient qu’il ne faut pas faire dans la demi-mesure, The Witch a une fois encore mis le paquet sur l’énergie et a fait évoluer son style mais aussi son chant vers d’autres sphères, encore plus extrêmes et encore plus puissantes, pour nous délivrer une leçon de style en cinq actes parmi lesquels rien n’est à jeter puisque de « Skeleton Soul » à « From Here To Underground » en passant par « Hellride » et « The Wizard Is Stoned », on ne peut que constater la prise de maturité artistique du combo mais aussi sa progression pour tout ce qui est de la composition, des arrangements et de la production. Rejoint par un nouveau bassiste, le quartet est bien décidé à repartir jouer sans se poser de question existentielle et à aller se frotter aux publics les plus exigeants pour montrer à qui de droit que ce « Black Flower Field » a plus d’un argument qui plaide en la faveur d’un groupe qui, contre vents et marrées, est capable de maintenir le cap et de regarder droit devant puisque pour lui, le meilleur reste forcément à venir … |
