Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MONA KAZU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 décembre 2013
 

Other voices in safety places
(Falls Avalanche Records – 2013) 
Durée 39’55 – 11 Titres

http://www.monakazu.net

Ils ont commencé à se faire remarquer sur la scène bourguignonne avec un premier EP sorti au printemps 2011 et après avoir confirmé avec deux titres de plus un an plus tard, les trois musiciens de Mona Kazu revenaient en avril dernier avec un premier album sorti sur le label « Falls Avalanche Records », un effort sur lequel leurs racines métissées de pop, de rock indé et d’electronica prennent leur véritable dimension. Habitués des planches et des studios depuis un certain temps avec leurs groupes respectifs, Franck aux guitares et programmations, Priscille au chant, aux claviers et à l’autoharpe et Stéphane à la basse et aux percussions ont tout naturellement construit ce projet en direction du live mais n’en ont pas pour autant oublié qu’un bon album est la meilleure des façons de s’ouvrir les portes des salles de concerts, s’offrant pour l’occasion une rondelle qui multiplie les couleurs et qui met un poids phénoménal sur les atmosphères et s’appuyant sur des textes dans lesquels la langue n’est pas une barrière, loin de là. En Anglais, en Français ou en Allemand, Mona Kazu nous propose donc un tableau bruitiste dans lequel les guitares se marient aux boucles et où les programmations nous emmènent de la fraicheur d’un ruisseau à la moiteur étouffante d’un sous-bois dans un habile mélange de spontanéité et de lucidité puisque le trio ne laisse jamais de place au hasard et habille au contraire chaque note de l’arrangement adéquat. Entre lumière et obscurité, entre détails légers et ambiances oppressantes, « Other Voices In Safety Places » s’attache avec une certaine obsession à nous faire passer d’un côté à l’autre de son œuvre, quitte à parfois brusquer l’auditeur un peu trop frileux, mais au bout de la route, on se réjouit forcément de la réussite de titres comme « Lack Of Beauty », « Die Vögel », « L’eau », « Until It Bleeds » ou encore « Soul Mate » qui interpellent forcément tant leur originalité est forte. Attention, la découverte de Mona Kazu n’est jamais sans conséquence …