Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 25 décembre 2013
Divagations (Compagnie Lettre – 2013) Durée 21’32 – 6 Titres http://www.samverlen.com http://www.divagations.net Remarqué en 2010 avec « Les mémoires de l’éléphant », un premier album sur lequel il mettait déjà en musique les textes de l’auteur rennais Christos, Sam Verlen revenait l’automne dernier avec un nouveau projet discographique et scénique intitulé « Divagations », un recueil de six titres pour lequel le chanteur, guitariste et claviériste a fait appel à Charlotte Faust au violon et aux claviers, à Virginie Guilluy au moog et au métallophone, à Gilduin Descotte à la basse et aux guitares et à Robin Texier aux percussions. Dédiées à ce que l’on taxe traditionnellement de crise de la trentaine ou de la quarantaine, ces « Divagations » nous emmènent sur fond de pop et de chanson française vers les étapes plus ou moins naturelles de la vie, vers des moments où le doute s’empare de chacun en arrivant à un croisement, où les réglages un peu trop parfaits de l’existence se voient remis en cause par un grain de sable qui se glisse insidieusement dans un roulement … On en passe ainsi par « L’engeance » et par « Mon vieux cerveau » mais aussi par « Sidonie » pour en arriver à découvrir « Les œillères » et « Les palpitations » qui finiront naturellement par nous conduire jusqu’au « Printemps », la période où tout est traditionnellement bouleversé avec l’éclosion des petites fleurs et l’arrivée des beaux jours mais aussi des belles filles qui aiguillonnent la libido. Présenté à la manière d’une chronique de l’histoire de l’humanité dans ce qu’elle a de plus simple et en même temps de plus tourmenté, ce nouvel effort de Sam Verlen n’invente rien mais s’efforce de distraire avec des choses simples et efficaces. On notera que ces « Divagations » se voient transposées à la ville avec les arrangements et l’interprétation de Philippe Prohom et avec une mise en scène signée Hugues Charbonneau … Que celui qui n’a jamais failli leur jette la première pierre ! |