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MUZIEK DE SINGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 décembre 2013
 

Fermé le Lundi
(Autoproduction – 2013) 
Durée 63’30 – 11 Titres

http://www.muziekdesinge.com

Un nouvel album et un nouveau spectacle, c’est l’invitation lancée par les cinq quadrumanes belges regroupés sur l’appellation MuZiek de Singe, et s’ils évoluent dans un registre éminemment voué au jazz, force est de constater que Gilles Kremer à la guitare et à la scie, Benoît Dumont à la contrebasse, Martin Chemin aux percussions, Martin Kersten aux saxophones et Maxime Tirtiaux aux guitares en ont une approche des plus personnelle qui s’éloigne petit à petit de ce qu’ils avaient proposé à l’époque des « Nuages ne font pas de lait », leur premier effort paru il y a trois ans. Parti dans des voyages musicaux qui nous entrainent vers l’Europe de l’Est et du Sud mais aussi vers l’Afrique ou encore l’Amérique, « Fermé le Lundi » multiplie les couleurs et les saveurs mais aussi les ambiances pour nous transporter dans un concept itinérant où les surprises se poussent les unes les autres sans aucun ménagement pour que l’effet revigorant soit immédiat et permanent. Deux invités spéciaux, Matthieu Chemin qui chante sur « Hummus » et Geert Chatroux, champion du monde de sifflement qui officie sur « Manaïs », mais aussi et surtout une véritable cohésion de groupe qui permet à MuZiek de Singe de faire étinceler des morceaux comme « Sale Inuit », « Cheval de trois et demi portion », « Brindiai-Patras » ou encore « Gundelinde », cette nouvelle œuvre du quintet joue autant sur le volet musical que sur le versant visuel et de l’artwork soigné jusqu’à la mise en scène particulièrement bien pensée, rien n’a été laissé au hasard pour que non seulement le public venu du jazz mais aussi tous les autres spectateurs se régalent des syncopes, des arrangements venus d’on ne sait où et bien entendu des effets de style qui ne manquent jamais de ponctuer une création aussi originale qu’ambitieuse. On croise maintenant les doigts pour que le projet franchisse la frontière et vienne se produire chez nous, faute de quoi il ne nous restera plus qu’à faire le trajet inverse pour pouvoir nous aussi en profiter …