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BAD TRIPES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 décembre 2013
 

Splendeurs & viscères
(Autoproduction – 2013) 
Durée 55’50 – 13 Titres

https://www.facebook.com/BadTripesOfficiel

C’est autour d’influences aussi barrées que Banane Metalik, Rob Zombie, Les Garçons Bouchers ou encore Nina Hagen que Bad Tripes a vu le jour en 2007, le quintet provençal s’attachant très vite à créer une musique empreinte de mélodies dévastatrices mais enjouées et à poser dessus des textes aussi directs que possible, et dans la langue de Pagnol s’il vous plait ! De chansons bordéliques en chansons sanguinolentes, les Marseillais finiront par sortir un premier album, « Phase terminale », mais aussi par tourner en Europe aux côtés de Six Feet Under et de Illdisposed et s’offriront même des concerts en compagnie de combos comme Mindlag Project ou encore Blazing War Machine. Remontés comme des pendules, Hikiko Mori au chant, Taenia à la basse, Seth et Schwanz aux guitares et Siger à la batterie ont repris la route des studios durant l’été 2011 et s’y sont livrés à un jeu plus puissant, plus agressif aussi, qui finalement donnera naissance à ce deuxième album, « Splendeurs et viscères », dans lequel Bad Tripes ne se donne aucune limite et s’autorise même des excursions vers des sujets sensibles. Du sexe, de la violence, une grosse dose de rock et au moins autant de swing, mettez les oreilles sensibles à l’abri, avec Bad Tripes elles sont appelées à subir l’outrage des mots et l’agressivité des notes, mais toujours dans la joie et la bonne humeur. Sur un tapis de guitares tranchantes à souhait et sur des rythmiques puissantes viennent donc se greffer non seulement des textes massifs mais aussi un chant halluciné qui nous déverse sur un ton des plus théâtral et dans une débauche d’effets des chansons surréalistes comme « Chair de canon », « Les noces de sang », « Foutre tombe », « Sire queutard » ou encore « Ami public numéro 1 », des titres qui ne laissent jamais l’auditeur indifférent. Quelque part entre Le Grand Orchestre du Splendid et Gotainer d’un côté et Alice Cooper et Marilyn Manson de d’autre, les Provençaux ne se cherchent pas un style, ils l’ont définitivement trouvé et ce n’est pas nous qui viendrons nous en plaindre ! Que la fête commence …