jeudi, 19 décembre 2013
East meets Vest
(ZEB Productions – 2012)
Durée 58’33 – 12 Titres http://www.davidvest.ca  Il est Canadien d’adoption mais ce récipiendaire du Maple Blues Award du pianiste de l’année est né dans l’Alabama il y a soixante dix ans et s’il a donné son premier concert professionnel en 1957, David Vest n’en reste pas moins un passionné qui a vu pas mal de pointures comme Bo Diddley, Jimmy Reed ou John Lee Hooker débuter leur carrière et qui a eu l’honneur et le privilège d’accompagner des artistes comme Roy Orbison ou encore Big Joe Turner … Régulièrement invité à jouer les guests de luxe sur les albums de ses amis bluesmen, ce passionné de boogie woogie se fendait en 2012 d’un nouvel effort en compagnie de Teddy Leonard aux guitares, Gary Kendall à la basse et Mike Fitzpatrick à la batterie et conviait même Paul James à poser sa guitare sur un des titres qu’il lui a spécialement composé, s’offrant à l’arrivée un ouvrage rassemblant quatre originaux dont trois signés de sa plume mais aussi des covers piochées chez Memphis Slim, W.C. Handy, Avery Parish, Big Joe Turner et Jimmy T99 Nelson. Du blues dans le boogie, du boogie dans le rock, un peu de ragtime et beaucoup de swing pour accompagner le mouvement, quand « Vest Meets East », on ne se laisse pas aller le moins du monde à la morosité et on saute, on danse ou on swingue ou rythme des touches noires et blanches qui nous servent de fort belle manière des classiques comme « Wish Me Well », « Piney Brown Blues », « After Hours » et autres « The Whole St Louis Blues » et « Memphis Blues ». Rayon compositions, on saluera autant « Shake What You Got », « Come Clean With Me » et « Black Dress » que le « Boogie Woogie Baby » du frontman canadien du Paul James Band qui finit de donner encore un peu plus de saveur et un peu plus de folie à un ouvrage dont on ne se lasse pas, même après plusieurs écoutes d’affilée. En à peine une heure, David Vest réussit à faire le tour de la question, et de fort belle manière en prime ! |
