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NO GUTS NO GLORY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 17 décembre 2013
 

Yes, we have partying skills
(Delete Your Favorite Records – 2013) 
Durée 28’55 – 14 Titres

http://nogutsnogloryhc.bandcamp.com/

Il y aura bientôt dix ans que ces cinq musiciens originaires de Valence jouent ensemble au sein de No Guts No Glory mais on les croise aussi individuellement dans des groupes comme Owen Temple Quartet, Annita Babyface & The Tasty Poneys ou encore Horro Vacuy, chacun ayant à cœur de porter à sa manière sa propre vision d’un punk rock hardcore qui déménage et qui fait invariablement rougir les tympans, même les plus endurcis !  Pour Julien au chant, Jeff et Ulrich aux guitares, Julien à la basse et Le Bazile à la batterie, il va de soi qu’à combattre sans péril on triomphe sans gloire et c’est donc en prenant le mors aux dents mais sans pour autant perdre leur sens le plus convivial qu’ils nous invitent à la découverte de leur nouveau morceau de bravoure, une tartine de quatorze titres dans laquelle on retrouve tout ce qui a contribué à faire la réputation d’un groupe qui, lentement mais surement, avance vers deux centaines de concerts avec en prime quelques excursions remarquées du côté de l’Allemagne, de l’Ukraine et de la Russie. Conscient de son potentiel et de ses énormes capacités à faire la fête, mais dans le sens punk du terme, le quintet de la Drôme n’y va pas par quatre chemins et nous envoie sans se faire prier une nouvelle salve musicale dans laquelle on trouve un maximum de bonnes choses et en particulier des riffs tendus comme des arbalètes, une rythmique destructrice et un chant dévastateur. De l’hymne en pagaille, voilà ce qui attend le chaland tout au long de « Yes, We Have Partying Skills », un album où rien n’est à jeter et où des titres comme « King Of Hearts », « Brutal Lesbienne », « When Bedbugs Bites », « Let The Bees See The Knees » ou « No Brain, No Headache » mettent à chaque instant l’accent sur le côté le plus déluré du groupe mais aussi sur un autre, plus professionnel, qui le conduit à nous proposer une rondelle paradoxalement brute de décoffrage et en même temps plutôt bien pensée et bien réalisée ! La transposition en live risque de faire quelques belles fissures dans les murs des salles qui oseront programmer No Guts No Glory, c’est certain …