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HOBOKEN DIVISION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 décembre 2013
 

Hoboken Division
(Autoproduction – 2013) 
Durée 8’29 – 2 Titres

http://www.hobokendivision.com   

Ils sont deux et sont bien décidés à redistribuer les cartes du blues en insufflant au genre une bonne grosse dose de rock’n’roll et en tapissant le tout de boucles electro qui apportent une couleur à la fois originale et rafraichissante à une musique qui, du même coup, ne manque absolument pas d’intérêt. Marie Rieffly et Mathieu Cazenave sont ainsi devenus Hoboken Division et si le nom fait référence au port de départ des militaires américains durant la dernière guerre mondiale, leur musique est pour sa part inscrite quelque part entre Jon Spencer Blues Explosion et R.L. Burnside pour le côté à la fois sale, poisseux et novateur et entre Bessie Smith et Janis Joplin pour le côté voix hallucinante de sensualité. Repéré lors des Sélections du Printemps de Bourges en 2012, Hoboken Division a fait ses armes sur scène aux côtés de Sallie Ford & The Sound Outside mais aussi d’Archive et en attendant de nous présenter un premier album attendu pour fin 2014, c’est un Ep que nous dévoile le duo, avec une première face pour mettre en avant le côté blues garage du groupe au travers d’une composition, « A Night Out », et une seconde face dédiée à une reprise littéralement habitée de Skip James, « Devil Got My Woman », sur laquelle la voix de Marie donne instantanément et durablement le frisson ! Fermement décidé à transporter le blues de la clientèle des bars et autres juke joints jusque vers celle des garages ou même des squats, Hoboken Division ne ménage pas ses ardeurs et met le paquet sur le live, n’hésitant pas à sortir du territoire pour aller se montrer au Benelux et à prouver à qui de droit que l’avenir du blues passe aussi par sa modernisation. S’il reste très logiquement une place pour la musique composée par les grands artistes du siècle dernier sur la scène actuelle, il est tout aussi important de voir se développer de tels projets qui contribuent non seulement à renouveler le public mais aussi à redonner une nouvelle vigueur au style. A défaut d’essayer de faire disparaître les racines du blues, Hoboken Division tend à créer de nouvelles ramifications qui les renforcent et c’est particulièrement louable !