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HENRIK FREISCHLADER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 décembre 2013
 

Night train to Budapest
(Cable Car Records – 2013) 
Durée 63’03 – 11 Titres

http://henrik-freischlader.de/  

Les fans du guitariste et chanteur allemand n’ont pas fini de se réjouir cette année puisque non content de nous avoir offert cet été un quadruple album live, le voilà qui revient juste avant l’hiver avec un nouvel album studio, une galette qui nous ramène vers les trains, une image récurrente dans le blues, mais dans laquelle Henrik Freischlader n’en oublie pas pour autant que le rock est également un des domaines dans lequel il excelle ! A l’heure d’embarquer dans ce « Night Train To Budapest », l’artiste a sauté dans son costume de multi-instrumentiste et s’est attaché à tenir guitares, basses et baguettes tandis que l’indispensable Moritz Fuhrhop se chargeait des ivoires et c’est tantôt dans des trésors de délicatesse et de sensualité, tantôt dans des choses plus directes voire carrément rentre dedans que le compositeur a choisi de nous emmener cette fois, profitant de l’intimité de sa cabine pour nous dévoiler des morceaux très personnels mais usant également du côté froid et rigide des rails pour mieux offrir à certains titres un caractère urgent. Misant plus sur la musicalité et la richesse de ses cordes que sur une quelconque envie de démonstration technique, Henrik Freischlader qui n’a plus à prouver à qui que ce soit qu’il est capable de dévaler un manche à la manière d’un guitar hero met très naturellement l’accent sur le feeling et sur le fun, n’allant pas jusqu’à retenir ses coups et nous en mettant quand même plein les yeux et plein les oreilles à quelques reprises, mais sans jamais trop en faire, histoire de réussir à conserver le côté album de blues rock qu’il souhaitait donner à « Night Train To Budapest » et à ne surtout pas en faire un album de guitariste expansif destiné à des guitaristes envieux voire quelque peu jaloux. C’est donc parfois surpris par la simplicité toute relative des grilles mais à chaque fois séduit par leur efficacité que l’on appréciera les « Point Of View », « Caroline », « Down The Road », « If This Ain’t Love » et autres « Shame » qui font de ce nouvel effort une des œuvres majeures d’une discographie qui n’attendait pas après ça pour briller mais qui, il faut bien l’avouer, s’en porte encore mieux maintenant ! Un mois de tournée au printemps prochain emmèneront l’artiste de Dortmund jusqu’à Budapest et on espère qu’ensuite, un train express se montrera capable d’amener le guitariste vers l’Ouest en général et vers la France en particulier … Après tout, notre pays ne manque ni de salles ni de festivals où la musique d’Henrik Freischlader est capable d’être appréciée !