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COUTIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 15 décembre 2013
 

Babylone panic – Live
(Louise Music – 2013) 
Durée 44’11 – 9 Titres

http://www.coutin.net 

Malgré les neuf albums sortis sous son propre nom, l’évocation de Coutin a généralement pour réaction de la part de l’interlocuteur lambda soit au pire un rictus interrogateur du genre « qui ça ? », soit au mieux un flash de génie du genre « j’aime regarder les filles ! », du nom du single vendu à plus d’un million d’exemplaire qui a renvoyé du même coup tout le reste de la carrière de chanteur et guitariste dans l’underground … Un mal pour un bien ? Sans doute puisque depuis 1981 et son tube, Coutin a multiplié les expériences mais aussi et surtout les collaborations, enregistrant avec Dan Ar Braz mais devenant également producteur et réalisateur pour Les Wampas ou encore pour Dick Rivers et nous livrant sans tambour ni trompette des albums de la trempe de « Un étranger dans la ville », « Industrial Blues », « Le bleu » ou encore « Babylon Panic », des ouvrages dans lesquels on sent de manière omniprésente les influences des Stooges, des Stones, des Ramones et des Pistols que le bonhomme revendique haut et fort depuis qu’il est en âge de s’exprimer ! Accompagné de son groupe créé au départ pour donner quelques concerts pour marquer le coup lors de la sortie du « Bleu » mais perpétué dans le temps tant son efficacité était forte, Coutin s’est donc fendu de ce « Babylon Panic – Live », un recueil de neuf titres qui va droit à l’essentiel et qui permet à Francois Bodin aux guitares, à Gilles Michel à la basse et à Eric Lafont et Fabien Haimovici à la batterie de réussir à extirper le meilleur d’un artiste qui pour l’occasion joue ses morceaux avec son cœur et avec ses tripes. Sorties d’on ne sait où et enregistrées par on ne sait qui, ces neuf tranches de vie un peu bancales et totalement décalées réussissent à donner naissance à une sorte de bootleg idéalisé de Coutin dans son cru 2011-2013, un ouvrage un poil barré destiné avant tout aux fans, aux rescapés de l’underground qui ne manqueront pas de savoir apprécier ce cadeau où l’on croise « Princesse » et « Un étranger dans la ville » mais aussi « Le rat des villes » et « Les anges de poussière » et enfin le si fameux « J’aime regarder les filles » que l’artiste nous crache à la face avec toujours autant d’inspiration et de sincérité ! Et comme pour mieux marquer les esprits, c’est « Danse » qui referme l’opus sur un déluge de guitares comme on en faisait dans les 70’s … Du rock sans fioriture, mais mon dieu que c’est bon !