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ORAGE MECANIQUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 06 décembre 2013
 

Rupture
(Djahkooloo Records – Musicast – 2013) 
Durée 49’17 – 14 Titres

http://www.oragemecanique.com/

Qui aurait pu prédire que de la rencontre d’un rappeur-slameur, d’un accordéoniste-guitariste et d’un batteur-sampleur naitrait un jour un groupe, certes atypique, mais un groupe quand même ? Et pourtant la réunion de Mathias Gourdot, d’Eric Proud et de Bertrand Péquèriau a été tellement forte que la foudre s’est rapidement abattue du côté de Poitiers, donnant naissance du même coup à Orage Mécanique et forçant le trio à s’enfermer quelques temps dans un studio pour y poser des premiers jalons qui, au fil des mois, finiront par donner naissance à un album totalement en « Rupture » avec les genres et avec les époques, une de ces rondelles où l’on reconnaît autant les influences de Brassens et de Ferré que celles de Zebda, de Manau et bien évidemment de Java. Pas facile de mélanger l’engagement et les beats venus du hip hop avec des mélodies tantôt sombres et mélancoliques, tantôt festives et énergiques, et pourtant Orage Mécanique y parvient avec bien plus que les honneurs, nous lâchant d’entrée de jeu un premier single ahurissant et le clip qui va avec, « Le Sud », mais aussi un hit en puissance, « Rupture », et toute une galerie de portraits au beau milieu de laquelle on reconnaît une conseillère de Pôle Emploi dans « J’aurais voulu … » ou encore un CRS peu scrupuleux des règles de l’art dans « Le tronçonneur de Tiépoi ». De sujets plutôt légers en sujets carrément graves comme la déportation, la cause homosexuelle ou encore l’esclavage, Orage Mécanique trace délibérément sa propre voie et la teinte de rap, de chanson, de musette et de rock avec en prime quelques guests comme Maxime Plisson, Sahra Barket, Virgil Abraham ou encore Mathieu Péquèriau qui glisse un harmonica sur la version bonus du tittle track proposée en fin d’effort. Voilà un album qui n’a pas fini de faire parler de lui, et gageons que ce sera en bien !