mardi, 03 décembre 2013
Love muzik
(Verycords – Warner Music France – 2013)
Durée 34’27 – 11 Titres http://bazbazcamille.com/  C’est avec Le Cri de la Mouche que Camille Bazbaz s’est fait remarquer à la fin des années 80, un quintet de rock formé sur fond d’amitiés de lycée qui, comme tout groupe qui se respecte, finira par se séparer sur fond de cris et de larmes … Quelques piges à droite et à gauche finiront de convaincre l’organiste qu’il a une carte à jouer en solo et que c’est plus vers le reggae qu’il doit se tourner, une décision qui lui sera bénéfique puisque « Dubadelik », son premier album enregistré en compagnie de son pote Joey Starr, sera déjà un succès ! La suite n’en sera que plus belle avec quatre opus supplémentaires et des tournées qui emmèneront celui que l’on appelle aujourd’hui simplement Bazbaz un peu partout autour de la planète avec à la clef des rencontres qui lui permettront de travailler avec Winston McAnuff, Sly Dunbar ou encore Robbie Shakespeare … De retour en 2013 avec un nouvel album, l’artiste s’ouvre les portes d’une nouvelle direction artistique et choisit cette fois d’aller vers la soul et le rock des sixties, accompagné pour ce faire d’un nouveau groupe, Le Gang des Niçois, mais aussi de quelques brillants guitaristes comme Jérôme Perez, Eric Starczan et M venus faire parler leurs cordes ! Si « Love Muzik » arbore volontairement des cachets très proches de la chanson française, Bazbaz n’en oublie pas pour autant de lui insuffler une véritable dose de groove et même de laisser traîner ses influences du côté de chez Stax ou de la Motown pour en ressortir avec des titres où les claviers font des merveilles mais où les guitares ne sont jamais en reste. Porté par un premier single groovy au possible, « Love Burger », le nouveau Bazbaz nous réserve quelques belles surprises dans le genre de « Bas filés », « Maudit », « L’aimant » ou encore « Libellule » mais aussi « Tout est dit », une relecture francophone du célébrissime « I’m Sorry » immortalisé par Brenda Lee. Une voix toujours aussi facilement identifiable, un style que l’on reconnaît dès les premières mesures, Bazbaz n’en finit plus d’être le même tout en évoluant à chaque fois, et c’est aussi pour ça qu’on l’aime ! |
