jeudi, 28 novembre 2013 MADELEINE BESSON – WALTER TROUT
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 17 novembre 2013
http://www.soundcloud.com/madeleinebesson
http://www.waltertrout.com/
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/
Remerciements : Sabrina (Verycords), Amandine et toute la team de Veryshow, Romain (Veryshow), Le New Morning.
Le New Morning accueillait ce dimanche 17 novembre un grand monsieur du blues rock, Walter Trout. Grand par le talent, mais aussi un Monsieur avec toujours le sourire et des mots aimables pour tout le monde. La salle est très bien remplie pour un concert qui se déroule un dimanche soir. Beaucoup de fans, mais aussi pas mal de gens venus le découvrir pour la première fois pour certains. Mais en attendant, c'est Madeleine Besson qui était en charge de débuter cette soirée. Un duo guitare / chant clavier agréable, une jolie voix et quelques belles compositions … Une artiste à suivre.

Une pause très courte, le temps de tout mettre en place, et voilà Walter Trout et son groupe qui investissent la scène. La première chose qui frappe est qu'il a fortement maigri … Il a été malade mais il va désormais beaucoup mieux, mais il est vrai que pour l'avoir croisé il y a deux ans maintenant, cela fait bizarre. L'essentiel étant qu’il est désormais bien en forme, et il va nous le prouver tout au long de son show. Pas de temps à perdre, dès le premier morceau il envoie le bois. Sa guitare résonne dans toute la salle et ça commence très fort. Un long solo juste pour dire qu'il est là et bien là. Le public est aux anges.

Walter Trout est aussi présent pour présenter son album consacré à Luther Allison. Un grand respect envers celui qui est un des grands maîtres du blues. Le premier morceau, « Bad Love », prouve à quel point Walter aime et apprécie le bonhomme. Beaucoup d'anecdotes, un dialogue quasi permanent avec les spectateurs avec beaucoup d'humour … Il est accompagné de ses excellents musiciens habituels. Section rythmique en place, orgue Hammond et ses sonorités inimitables, bref que du très bon.

Tout au long de cette soirée, Walter Trout va continuer à distiller ses solos de feu pour le plus grand plaisir des spectateurs, absolument ravis d'avoir devant eux un des grand artistes du blues américain. Il faut dire que quand on a joué avec John Lee Hooker ou Canned Heat, enregistré avec Joe Bonamassa, John Mayall ou Coco Montoya, on a peur parfois même d'en faire un peu trop. Mais toujours pour notre plus grand plaisir.
Un grand Monsieur, un grand artiste pour une superbe soirée.
Yann Charles – novembre 2013

|