lundi, 25 novembre 2013
BABAJACK
SALLE MUNICIPALE – BUCHELAY (78)
Le 12 novembre 2013
http://www.babajack.com/
Retrouvez toutes les photos d’Alain Hiot sur http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/
Remerciements : Raphaël Parès et tous les Bénévoles.
Babajack … j’étais resté sur une impression de bien trop peu après les vingt minutes qui leur étaient allouées lors de leur prestation à l’European Blues Challenge de Toulouse en mars dernier. C’est à cette occasion que j’avais découvert Becky et Trevor avec la ferme intention de les revoir dès que possible, ce qui fût fait ce soir après une représentation de la chorale des enfants qui a eu beaucoup de succès.
Babajack est donc la réunion de deux talents, Becky, chanteuse et percussionniste, maniant avec autant de bonheur le djembé, le cajon ou la stompbox, et Trevor aux guitares, dobro, harmonica et winebox de sa fabrication. Becky parfaitement bilingue (sa Maman est Française il me semble) va nous présenter les titres au fur et à mesure, avec quelques indications sur chacun d’eux, un peu à la manière de ce que peut faire Nina Van Horn sur scène …
Quelques explications sur le matériel car si tout le monde sait ce qu’est un djembé, ce n’est peut-être pas le cas pour les autres instruments. Le cajon est une caisse de résonance qui était à l’origine une simple cagette destinées à la cueillette des fruits, d’origine péruvienne, sur laquelle on s’assoit pour imprimer un rythme avec les deux mains. La stompbox est une sorte de boîte placée sous le pied, à l’intérieur de laquelle on installe un micro, et qui donne des sonorités graves, plus proches de la grosse caisse. Quant à la winebox, c’est une guitare fabriquée de toutes pièces dans des boîtes destinées à la présentation des bouteilles de vin. On fait exactement la même chose avec des boîtes de cigares, dont les plus connues en France sont les Cigar-Box de Pierre Sabater, ou de thé comme la T-Box de Sofaï conçue également par Pierre, dit « Pédro L’Crazy ».
Un qualificatif revient souvent dans les commentaires faits sur ce duo, c’est « addictif ». Effectivement on devient très vite accroc à cette musique, blues plutôt roots mais avec des influences parfois africaines ou irlandaises, des rythmes endiablés et des mélodies entêtantes dont on ne peut plus se défaire. Cette soirée n’a fait finalement que confirmer mes premières impressions de l’European Blues Challenge, à savoir que j’aime vraiment beaucoup ce style et ce groupe.
Si vous ne les connaissez pas n’hésitez surtout pas, vous passerez à coup sûr un excellent moment, le seul risque étant de repartir avec leur CD en poche tant vous aurez aimé ça !
Alain Hiot – novembre 2013
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