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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 19 novembre 2013
EP 2012
(Autoproduction – 2012)
Durée 9’14 – 3 Titres http://hooverville.bandcamp.com/  Poète et musicien lillois, Hooverville conjugue le folk et le punk avec une certaine habilité depuis 2007 et traduit son inspiration au travers de divers EP dans lesquels il met une foule de bons ingrédients et des trésors d’inspiration pour nous dévoiler des chansons comme il les aime, des chansons à la fois simples et humaines, à la fois détachées et un poil engagé, bon sang ne saurait mentir. A l’horizon 2012, Hooverville couchait sur la bande trois nouveaux titres et leur offrait des arrangements plutôt réussis pour s’installer, sans en avoir l’air et peut être même sans vraiment en être conscient, dans le sillage de ce que l’on appelle parfois de façon un peu expéditive la nouvelle chanson française. Une guitare dépouillée, une voix parfois un peu fluette mais toujours pleine d’émotions, il ne faut pas grand chose à Hooverville pour nous dévoiler des trésors de ce que l’on appellera folk-punk, un contre-emploi sur le papier mais un réel style très personnel dans la platine puisque l’artiste associe avec un talent indiscutable des accords simplistes et des mélodies directes à des textes qui sont loin d’être dénués de sens pour s’offrir à lui même mais aussi à l’assistance des chansons comme « Ta mélodie », « Une méduse au soleil » et « Une prière punk » qui constituent une vraie base de répertoire et qui depuis lors ont posé les jalons d’un nouvel EP, estampillé 2013 celui là, pour en arriver pratiquement à avoir la matière nécessaire pour proposer bientôt un véritable album. Il y a un public pour la musique d’Hooverville, reste maintenant au troubadour à se donner l’envie et les moyens d’aller le chercher puis de le retenir. On y croit vraiment ! |
