Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MATT ELLIOTT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 novembre 2013
 

Only myocardial infarction can break your heart
(Ici D’Ailleurs – 2013) 
Durée 47’45 – 7 Titres

http://www.thirdeyefoundation.com

Ne vous fiez pas à ce titre où il est question d’infarctus du myocarde et de cœur brisé, après avoir sorti sous son propre nom pas moins de cinq albums sombres et parfois aux limites de la dépression, Matt Elliott qui a mis de côté il y a dix ans The Third Eye Foundation pour se consacrer à une autre carrière nous livre cette année un opus dans lequel, de son propre aveu, la mélancolie s’est changée en énergie pour franchir les obstacles et partir en quête de la sérénité ! Toujours aussi intimiste et profonde, la musique du multi-instrumentiste ne se satisfait pas de facilité et c’est en usant de toutes sortes de claviers et de guitares mais aussi en se faisant épauler par David Chalmin, autre touche à tout de génie qui apporte claviers et mellotrons mais aussi une viole de gambe, par Jeff Hallam à la contrebasse et par Raphaël Séguinier aux percussions que Matt Elliott nous dévoile un nouveau visage, pas festif bien évidemment, mais sans doute un peu moins grave et moins funèbre bien que ses créations soient restées tout aussi intenses. Absolument pas rangé de l’underground et pas véritablement attiré par les sirènes du marché, l’artiste ne fait pas dans la demi-mesure dès son premier titre puisque c’est durant un peu plus de dix sept minutes qu’il nous donne sa propre vision de « The Right To Cry », réduisant sensiblement la voilure pour la suite et nous entrainant sans ménagement dans une succession de creux et de bosses, de calmes plats et de tempêtes, d’arpèges délicats et de guitares slide qui ponctuent les « I Would Have Woken You With This Song », « Zugzwang » et autres « De Nada ». Jouant avec la même ingéniosité avec les ombres et avec la lumière, Matt Elliott impose « Only Myocardial Infarction Can Break Your Heart » comme son album le plus ouvert et le plus accessible à ce jour et si ce n’est pas encore demain qu’on le diffusera sur les radios nationales, à n’en point douter les salles de concerts où la tournée s’arrêtera ne devraient pas résister bien longtemps à l’appel de ces nouveaux morceaux ! Affaire à suivre donc …