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TREMIX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 novembre 2013
 

Bankable
(Autoproduction – 2013) 
Durée 16’59 – 5 Titres

http://www.tremix.fr     

Après s’être cherché un temps dans le trip hop et dans le reggae puis dans le swing et le ska, c’est finalement dans le rock que Tremix s’est définitivement trouvé, Céline Bianchini au chant et Sam Cheyns aux guitares se voyant finalement rejoints par Eric Blanc à la basse et Xavier Cayre à la batterie et continuant sans trop se poser de question à mélanger toutes les influences qui les avaient fait avancer depuis leurs premiers ébats. Avec une centaine de concerts depuis 2011, que ce soit avec sa formule acoustique ou électrique, le groupe qui s’est enrichi d’un clavier torturé par Fuzz a joué aux quatre coins de l’hexagone mais aussi en Espagne et c’est tout naturellement qu’il a souhaité coucher dans le marbre un premier EP destiné à préparer le terrain en vue d’un album annoncé pour mai 2014 ! Véritable melting pot sonore passant d’un rock teinté de punk à un rock empreint tantôt de world, tantôt de swing, tantôt de rythmes tziganes, « Bankable » nous propulse sans le moindre préambule vers des sphères que l’on n’imaginait pas une seconde avant d’avoir enfoncé la touche <Play>, vers des morceaux où les arrangements sont riches et variés et où le melodica s’en va tutoyer les programmations en tous genres pour donner naissance à de véritables chansons dans lesquelles le Français est la règle et où les riffs sont toujours tranchés au plus proche de l’os. Dévastateur avec un tittle track qui monte volontairement très haut et terme de volume, Tremix impose sa loi d’entrée de jeu puis entraine son public vers des titres aux couleurs changeantes comme « Walahe », « Rumeur » et « Bacchus » avant de redistribuer les cartes et de nous surprendre avec « Las Vegas Parano » dans une version remix qui fait entrer le groupe dans une autre dimension où l’electro est reine … Indiscutablement murs pour s’en aller gonfler les rangs d’une scène alternative qui n’attend plus qu’eux pour redresser la tête, les Ariégeois ne perdent pas leur temps à se la raconter mais se la jouent suffisamment finaude pour attirer l’attention dans le but de devenir, à plus ou moins brève échéance, un groupe « Bankable ». Pas bête !