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THE PATHFINDERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 06 novembre 2013
 

Tornado
(Autoproduction – 2013) 
Durée 46’37 – 13 Titres

http://www.thepathfinders.fr

Cinq ans après ses débuts, cette formation bordelaise s’offre enfin son premier album et ne lésine pas sur son contenu puisque l’on y trouve non seulement une très forte majorité de pièces originales mais qu’en plus ces compositions font bien plus que simplement tenir la route, se hissant même très haut sur l’échelle d’une rockin’ soul à laquelle le quartet revendique fièrement son appartenance. Emmené par la délicieuse tigresse Lil’Lou Hornecker au chant, le band repose de façon solide et naturelle sur la rythmique du bassiste Julien Dubois et du batteur Hugo Deviers et c’est Thibault Ripault mais aussi de temps en temps Florian Mellin qui se chargent de mettre le feu aux amplis avec des guitares qui astiquent soigneusement les cuivres et les chromes de la musique des années 50 et 60 en général et en particulier du rhythm’n’blues, de la soul, du swing et du rock’n’roll chers à une époque que ces jeunes gens qui ne l’ont pas connue mettent à l’honneur avec un talent tout particulier. Déjà remarqués sur les scènes blues majeures de l’hexagone telles que Cognac Blues Passions ou les RDV de l’Erdre, The Pathfinders font bien plus que confirmer tout le bien que l’on pensait d’eux en nous proposant de véritables pièces d’orfèvrerie dans le genre de « Bury My Love », « T-Boogie », « Bourbon Moon » ou « Rusty » mais aussi un titre en Français de Damien Meyer, « Sur quel pied », et quelques covers soigneusement choisies comme la « Voodoo Woman » de Koko Taylor ou le « Rock Your Baby » de Wanda Jackson. Des guests à foison pour apporter encore plus de couleurs à l’ouvrage, une voix qui donne instantanément le frisson tant elle est à la fois puissante, chaude et inspirée, une production véritablement digne de ce nom, ce n’est pas la peine d’aller chercher midi à quatorze heure, rien ne manque à ce premier album, pas même la splendide reprise de Line Renaud, « Mon mari est merveilleux », que The Pathfinders a caché en toute fin d’ouvrage. Voilà un groupe qui affiche ouvertement ses ambitions nationales et internationales et qui n’hésite pas à étayer ses envies avec de très solides arguments ! On ne peut qu’aimer ça bien entendu …