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VAGINA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 05 novembre 2013
 

Là où les maux nous laissent
(BoxsHit Prod – 2013) 
Durée 49’23 – 12 Titres

http://www.vaginaofficial.com  

Découvert avec un premier album paru en 2011, Vagina est un combo qui a été comme beaucoup victime des aléas de la vie avec un line up qui fluctue, des professionnels qui ne comprennent pas la direction empruntée et des salles de concerts qui ne se décident pas à lui donner sa chance … Et pourtant, il y a de l’idée dans cette aventure influencée à l’origine par des groupes comme Pink Floyd et Dream Theater mais aussi par les Doors et Marilyn Manson, tant et si bien que c’est aujourd’hui un second effort que le combo aveyronnais nous dévoile, un ouvrage pour lequel Gaby à la basse et au chant, Adrien aux guitares et Victor à la batterie ont décidé de se rendre plus accessibles, moins progressifs peut être, mais toujours aussi attirants avec des mélodies travaillés, des effets de style dans le jeu et des intonations impressionnantes dans la voix. Retourné à l’autoproduction après le naufrage de son label toulousain, le trio de Millau s’offre une douzaine de titres en Français et se donne véritablement les moyens de toucher le public avec un ouvrage qui carbure à l’« Oxygène » et qui nous réserve des pièces complètement folles dans lesquelles les orchestrations sont parfaitement imaginées et les arrangements tout aussi soignés, les « Saint drome », « Leviathan », « Exolune » et autres « Ambroisie » ne manquant jamais ni de relief, ni de solidité, ni même de sensualité. Arrivé à un stade où l’envie de diffuser sa musique est à la fois nécessaire et légitime, Vagina va encore un peu plus loin et s’installe durablement dans un paysage dans lequel le talent et l’inspiration sont des ingrédients indispensables mais ou avoir de l’ambition et être capable de la canaliser pour réussir sont au moins aussi importants, autant de bonnes raisons qui ont poussé le groupe à enregistrer un album de qualité et à lui offrir un artwork à la fois fort et plein de sens. Bien décidés à ne pas s’arrêter « Là où les maux nous laissent », Vagina regarde définitivement l’autre côté du viaduc et joue à fond la carte de l’« Evolution » ! L’histoire n’a plus maintenant qu’à s’écrire …