Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SONS OF BUDDHA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 05 novembre 2013
 

Didoudam
(Dirty Witch Records – 2013) 
Durée 26’25 – 12 Titres

http://www.sonsofbuddha.com
http://www.dirtywitch.net

Cinq ans déjà que les Sons Of Buddha n’étaient pas repassés par la case studio pour nous offrir de nouvelles compositions, cinq années qui pourraient passer pour une éternité si entre temps les trois garnements du punk national n’étaient pas venus se rappeler à notre bon souvenir avec d’autres projets comme les Uncommonmenfrommars, Forest Pooky, Cannibal Corpse et quelques autres encore. Mais forcément, un successeur à l’excellent « Buddha Hates Us All » ne peut être présenté que comme une bonne nouvelle, d’autant que Forest au chant et aux guitares, Pat à la basse et Ed à la batterie ne manqueront pas d’aller le défendre sur les routes de l’hexagone, un terrain où ils ont leurs marques mais aussi leur public qui ne rechignera pas à aller pogoter sur les morceaux de « Didoudam », un opus au nom étonnamment sobre mais au contenu particulièrement dense puisque l’on y retrouve en un peu moins d’une demi-heure une douzaine de titres aux accents éminemment punkoïdes, aux mélodies fouillées et à l’énergie typiquement débordante des trois protagonistes mais aussi de leur invité, Kepi Ghoulie, venu donner de la voix sur « Dance Dance Dance Dance Dance To The Radio ». Avec des titres pleins d’humour, d’ironie ou de second degré mais aussi avec des déclarations fortes et même quelques doigts dressés bien droits à l’attention de tout ce qui les énerve, les Sons Of Buddha ne font assurément pas les choses à moitié et nous régalent avec des brûlots imparables voire même avec des hymnes dans le genre de « All My Friends Are Losing Their Hair », « Five Minutes », « We Are Our Own Preachers », « Your Rules Don’t Apply Here » et bien entendu « Gérard Depardieu », un pamphlet assassin qui fait un flashback sur les plus ou moins récents faits divers peu glorieux avec lesquels l’acteur a défrayé la chronique. Trois pointures de la scène rock nationale pour un groupe qui ne se pose pas de question et qui joue au feeling et au plaisir … Que dire de plus à part foncez ?