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MICHAEL LEE FIRKINS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 03 novembre 2013
 

Yep
(Magnatude Records – Magna Carta – 2013) 
Durée 65’20 – 11 Titres

http://www.michaelleefirkins.com 

Cinq années après son dernier album en date, « Blacknight Sonatas », Michael Lee Firkins revient encore plus motivé que jamais pour nous présenter, n’en déplaise aux puristes, un véritable album de blues et de blues rock qui parvient à mettre sur un pied d’égalité ses dons de guitar hero, ses talents de slideur, sa voix bien chaude et ses capacités de songwriter ! Les bonnes fées de la musique font parfois des miracles et à n’en point douter, celle qui s’est penché sur le berceau du jeune Firkins n’a pas lésiné sur le paquet cadeau en lui offrant autant d’atouts que le personnage à su cultiver avec beaucoup d’intelligence et qu’il utilise aujourd’hui avec une réelle force de frappe décuplée par la présence à ses côtés de personnages comme l’impressionnant claviériste Chuck Leavell, sideman des Allman Brothers, des Stones ou encore de Clapton, mais aussi le bassiste Andy Hess de Gov’t Mule et des Black Crowes et le batteur Matt Abts de Gov’t Mule … Autant dire qu’avec une telle brochette de musiciens, enregistrer un bon album n’est pas vraiment chose difficile, même s’il faut quand même réussir à canaliser toutes les énergies et toutes les capacités de chacun pour en arriver à ce que les compositions sonnent comme de vrais morceaux et non comme des démonstrations individuelles sans véritable âme. En ce qui concerne « Yep », Michael Lee Firkins a tenu à ce que l’opus soit enregistré dans les conditions du live et ça se sent à chaque instant grâce à des chansons dans lesquelles la rythmique imprègne une véritable ligne de conduite sur laquelle la guitare et les claviers peuvent se livrer en toute sécurité à des échanges pleins de naturel ou encore à un jeu très intéressant de questions et de réponses. Impressionnant en slide, régulier en rythmique, épatant en solo, Michael Lee Firkins nous rappelle en nous le montrant à chaque instant que ses influences venues de Jeff Beck ou encore d’Albert Lee sont parfaitement assimilées et mieux encore très bien adaptées à son propre style pour donner naissance à des originaux dans lesquels le blues, le boogie et le rock se retrouvent tout naturellement pour nous offrir des « Cajun Boogie », des « Long Day », des « Out Of Season » et des « Last Call » mais aussi un « No More Angry Man » séparé en deux parties. Les morceaux, majoritairement longs, parviennent à aller au bout des choses à leur propre manière et sans jamais se perdre en cours de route pour qu’à l’arrivée, ce soit une sensation d’harmonie et de plénitude qui se dégage d’un album au nom au moins aussi sobre que son contenu est sincère ! On aimerait maintenant que la route de Michael Lee Firkins l’amène faire un tour chez nous pour quelques concerts …