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BOT’OX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 02 novembre 2013
 

Sans dormir
(I’m a Cliché – IDOL – La Baleine – 2013) 
Durée 43’33 – 10 Titres

http://www.botoxmusic.com

Formé en 2005 par Julien Briffaz et Cosmo Vitelli, Bot’Ox est un duo français qui s’est fait remarquer avec un premier album sorti cinq ans plus tard, une sorte de road trip qui emmenait les deux complices vers « Babylon By Car », une sorte de clin d’œil à l’histoire diront les connaisseurs, et pourtant … Trois ans après, les deux artistes ne sont pas rangés des synthés ni des amplis et garent leur vieille Cadillac sur les parkings des discothèques laissées à l’abandon pour nous y présenter « Sans dormir », un recueil un rien foutraque dans lequel ils nous compilent une dizaine de morceaux pour la plupart chantés par divers invités et déjà parus pour certains d’entre eux au cours de l’année sous la forme de maxis … On croise ainsi quelques illuminés notoires comme Mark Kerr, Anna Jean, Judy Nylon, Samy Osta et Foremost Poets qui apportent pour les uns leur voix avec un versant pop punk ou rock, pour les autres des cachets techno pour les moins intéressants à des créations où le soft rock, les ballades electro rock, la pop british, le dub et la house se succèdent sans la moindre forme d’organisation, du moins en apparence. Transfuges de la techno pour Julien Briffaz, de la french touch pour Cosmo Vitelli, les deux DJs à la carrière déjà bien fournie réunis désormais dans Bot’Ox n’en sont pas moins restés des maîtres incontestés du dancefloor et s’ils adoptent aujourd’hui un format plus ou moins orienté chanson, il n’en reste pas moins certain que des morceaux comme « Basement Love », « Another Form Of Fatigue », « Goodbye Fantasy » ou « Night Stuntman » vont faire un véritable carton non seulement sur les parquets des clubs branchés de l’hexagone et d’ailleurs mais aussi pourquoi pas dans les autoradios des vieilles américaines cabossées laissées en plan près des vieilles boites de nuit d’antan. Et si finalement « Sans dormir » parvenait à réunir deux époques différentes autour de la même dynamique, qui s’en plaindrait ?