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MOTÖRHEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 octobre 2013
 

Aftershock
(UDR – 2013) 
Durée 46’57 – 14 Titres

http://www.imotorhead.com

Si chaque année ou presque nous apporte traditionnellement son lot de sorties discographiques de la part du Bombardier, et cela fait maintenant près de quarante ans que ça dure, on n’avait pas enregistré dans les tablettes de nouvel effort studio de la bande à Lemmy depuis 2010 et « The Wörld Is Yours », un état de fait auquel Motörhead met fin pour l’automne avec son vingt et unième album, rien que ça, très justement intitulé « Aftershock » ! On s’épargnera volontairement la longue litanie des clichés dans le genre « Motörhead ne fait pas du rock, Motörhead est le rock » pour aller droit à l’essentiel et donc aux quatorze originaux de cette nouvelle tartine, des modèles du genre qui respectent tout naturellement une règle non écrite mais suivie depuis 1975 et « On Parole », à savoir une voix rugueuse et profonde à souhait, une rythmique insolente de puissance et une guitare qui tranche du riff et débite des soli avec une maestria jamais remise en cause. Fort d’un line up qui évolue ensemble depuis maintenant vingt ans avec Phil Campbell aux guitares et Mikkey Dee à la batterie, le power trio ne perd pas son temps à enfiler des perles et se branche en direct dans la console pour y faire exploser l’une après l’autres des bombes chargées à bloc comme « Heartbreaker », « Lost Woman Blues », « Death Machine », « Going To Mexico », « Queen Of The Damned » ou encore « Keep Your Powder Dry », le tout produit une nouvelle fois par Cameron Webb ! Si les blasés vous diront, pas forcément à tort, que Motörhead tire sur la même ficelle depuis maintenant quarante ans et se contente de faire ce qu’il sait faire de mieux, c’est à dire du Motörhead, les autres leur répondront légitimement que la ficelle est particulièrement solide et qu’elle est bien loin de casser, surtout quand on voit que Kilmister et consorts sont encore capable de nous pondre des hymnes dans le genre de « Coup de Grace » ou encore de l’excellentissime « Silence When You Speak To Me » ! Du rock bien solide construit sur des fondations blues qui ne le sont pas moins, une envie, une énergie, un savoir faire que le groupe cultive contre vents et marées depuis pas loin de quatre décennies … Si tu ne vas pas à Motörhead, c’est à coup sur Lemmy qui viendra à toi et là, ca risque fort de chauffer pour ton grade !