samedi, 19 octobre 2013
FESTIVAL TOUMELE
MAULE (78)
Le 20 septembre 2013
http://www.toumele.org/
Retrouvez toutes les photos de Gilliane Hagenlocher sur http://gilliane.hagenlocher.free.fr/CONCERTS/20130920Toumele2013/
Retrouvez toutes les photos de Patrick Boussuge sur http://patrick.boussuge.free.fr/ConcertLive/130920_Toumele/
Merci à Lisa de la Tambouille et à toute l’équipe du festival Toumélé.
Nous voilà une année de plus à Maule – Clairière Saint Vincent pour s’imprégner de projets tout aussi divers que variés ... le festival Toumélé ! C’est donc sous le grand chapiteau, en bordure de la Mauldre, que nous nous retrouvons pour une seule soirée sur les trois du festival, un peu de hip-hop électro punk, un peu de rap sorcier et une petite transe groove pour clôturer les réjouissances, sans oublier les intermèdes avec Spectralex dans le rôle de l’Oiseau Bleu. Mais Toumélé, ce n’est pas que la musique, c’est aussi l’ambiance champêtre et, il faut impérativement le souligner cette année, son installation sanitaire (bref … les ch…. éco-responsables les plus belles de la planète) annoncée dès avant l’événement !
LE VASCO
http://levasco.com/
https://www.facebook.com/levascomusic
Un peu de hip hop, une pincée d’électro, un soupçon de punk … exit FlapJack, voici Le Vasco, explorateur de sons. Le Vasco ? Quatre musiciens, Raphael Hardy, Baptiste Pelsy, Nicolas Rode, Nils Peschanski, et Louse Calzada, leur imprévisible chanteuse à a recherche de nouvelles tendances musicales pour un résultat cohérent et puissant, à la croisée des expérimentations sonores de James Blake, des mélodies lancinantes de Portishead et de la voix soul rock d’une Janis Joplin.
Le Vasco fait bondir de plaisir ou de terreur au rythme de ses beats électro-punk obsédants. La voix schizophrénique de Louise Calzada se fait tantôt rauque et imposante (La Transe des Oiseaux), tantôt sensuelle et sensible (She Saw Light, It’s a War Game). Bref, les cinq musiciens créent un univers sombre et intrigant bien à eux où, au sein d’un même morceau, on vogue entre nervosité et quiétude, effroi et réconfort, sans jamais lâcher la main de ses explorateurs à la recherche de sons inédits.
En cette année, ces cinq gamins de la banlieue sud étaient au programme du Printemps de Bourges et du Tremplin jeunes talents « Esprit Musique » de la Caisse d’Epargne ! Souhaitons bon voyage à ces explorateurs ….
SPECTRALEX
http://www.spectralex.org/pageoiseaubleu.html
https://www.facebook.com/spectralex
Arnaud Aymard découvre l’improvisation comme animateur radio et l’écriture par la rédaction d’un Fanzine, " Kojack super Mag ", ainsi que l’édition d’un recueil de nouvelles, " Tryptik ", critiques de livres de vulgarisation scientifique. Comédien de rue et de cabaret aux diverses experiences, il crée notamment un solo, "Paco chante la paix" (humour musical), et écume les festivals de rue et les cabarets avec environ 500 représentations à ce jour. … il imagine récemment "PERCEVAL, Chanteur triste". En 2006 et 2007 il se produit à la Boule Noire à Paris durant plusieurs semaines avec "L’oiseau bleu", un conte pédagogique pour adulte sur le monde du travail.
… L’oiseau bleu serre les ailes de rage ; Chasla l’immonde Corbeau Noir vient d’envahir la Suisse avec son armée de chômeurs, mettant en danger le destin du monde...Accompagné de Pico Pico, son ami le hérisson, l’oiseau bleu va quitter Mme Meule, son principal employeur pour affronter tous les dangers et tenter de libérer la Suisse.
R.WAN
http://www.r-wan.fr/
https://www.facebook.com/rwandejava?fref=ts
Le poil est-il l’ennemi de la modernité ? Peut-on mettre un pot ninja sur un vélo hollandais ? Ces énigmes insolubles ont fondé l’univers de R.Wan, « chanteur de l’invraisemblable ». Bercé à coups de Bérurier Noir ou de Wu Tang Clan en passant par Madness et Gladiators, Erwan Séguillon, alias R.Wan, fonde avec quelques amis un groupe de reggae, Sense Lion, qui se taille une petite réputation dans la capitale au début des années 90. Il s’engage par la suite dans une formation de rap avant retrouver son pote de collège, Fixi, plûtot versé dans les groupes funk. Ainsi naît Java, formation de « rap musette » qui signera en 2000 son premier opus, Hawaï.
R.Wan, samouraï de la scène et parolier hors pair, se remet vite à l’ouvrage avec le collectif de compositeurs Saint-Ouen All Stars (Gilles Lavanant, Nicolas Kassilchik et Michel Ange Mérinot). Dans un souci de cohérence, il souligne les contours de son univers : l’humour précis et nonchalant, l’atmosphère cabaret, les références au cinéma français, le dégoût inspiré … À partir de 2006 il se lance dans une carrière solo en parallèle du groupe Java auquel il continue de contribuer.
Son troisième album signé R.Wan, « Peau-rouge », sorti début 2012, est un continent à part entière. On y croise des sorciers vaudou, des mélomanes en uniforme, des fées narcotiques… Un monde où l’ironie et l’évasion, comme toujours chez R. Wan, le disputent à la révolte poétique…. Mais la tournée « Peau Rouge » s’achevait avec Toumélé … dernière représentation !
ANTHONY JOSEPH &THE SPASM BAND
http://www.anthonyjoseph.co.uk/
https://www.facebook.com/pages/Anthony-Joseph-The-Spasm-Band/224822317561275?ref=hl
Dernière partie de la soirée, un peu de groove façon transe … Originaire de Trinidad, Anthony Joseph vit à Londres où il a formé son groupe, The Spasm Band. Sa musique, hybride de folk, de blues, de « Black Rock » en appui de textes poétiques le place en héritier de Gil Scott-Heron. Anthony Joseph naît à Trinidad en 1966. Gamin, il est surnommé « bird head son », en référence à son père dont la tête est soi-disant trop petite pour son corps. Il se nourrit de musique et de poésie dès son plus jeune âge et devient rapidement à la fois auteur et slammer.
Installé à Londres, il s'entoure de musiciens pour réaliser une mixture musicale puisant dans le blues, le jazz et le funk. Anthony Joseph & the Spasm Band enchaînent les albums en quelques années et se placent parmi les revelations de la presse.
Congo punk et voodoo funk, jazz ésotérique et reggae atypique, la potion magique d’Anthony Joseph enflamme les scènes. En 2008, après bien des shows bouillants, il signe notamment un second opus, l’autobiographique « Bird Head Son », référence au surnom dont il était affublé gamin. La formule s’enrichit d’électrons libres, dont le tromboniste Joe Bowie et le guitariste Keziah Jones, sans perdre l’énergie nucléaire qui fondait l’originalité du Spasm Band, un nom qui rappellent les spasmes provoqués par les psalmodies baptistes. On pourrait en dire tout autant des performances irradiantes de ce groupe qui nous a rien moins qu’hypnotisés ce soir de 20 septembre sous la toile de Toumélé …
Merci à tous les organisateurs … et à l’année prochaine !
Gilliane Hagenlocher & Patrick Boussuge – octobre 2013
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