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PUNISH YOURSELF pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 octobre 2013
 

Holiday in Guadalajara
(New Track Music – 2013) 
Durée 54’09 – 13 Titres

http://punishyourself.free.fr
https://www.facebook.com/Punish.Yourself.official

Il y a près de vingt ans et déjà sept albums studio que les gens essaient de faire entrer Punish Yourself dans un moule, mais sans jamais présenter au groupe celui qui arriverait à contenir toutes ses influences et surtout toutes ses diversités, ce qui conforte ces zombies fluorescents dans leur idée d’y aller au feeling, sans se poser de question, et de mélanger selon l’humeur du moment les beats directs, les guitares agressives, l’electro débridée et l’indus pour en arriver à une musique que l’on ne peut définir autrement qu’en lui donnant tout simplement le nom du groupe. Déjantés à la scène, excessifs à la ville, Miss Z et Pierlox aux guitares, Vx aux voix, Xav aux percussions et Klodia  qui les accompagne à la danse n’en sont pas à leur coup d’essai et si on les connaît pour leur passion pour la peinture corporelle, pour la vodka et pour les néons noirs, on sait aussi que quand il est question de composer et d’interpréter de la musique, rien ne les arrête jamais, loin de là. Absolument pas rangés des amplis et des délires qui vont avec, Punish Yourself nous revient tout bronzé de ses vacances au Mexique avec « Holiday In Guadalajara », un album à la fois direct, primaire et efficace qui garde un œil sur le dancefloor et l’autre sur la scène, certain que ce retour toujours en forme incitera les programmateurs de tous poils à inviter le combo toulousain à mettre le souk dans leurs salles et autres night clubs ! Au menu de cette petite heure de furie apocalyptique, les guérilleros peinturlurés nous proposent ainsi un premier single, « Nation To Nation », mais aussi quelques bombes incendiaires comme « Companeros De La Santa Muerte », « She Buys Me Drugs », « Abajo/Bajada » ou « Behold The Jaguar Christ » qui repoussent encore un peu plus loin que tout ce qui avait été osé auparavant les limites de l’humainement imaginable. Un peu de cajon, de dobro, de trompette ou encore d’harmonica pour finir de totalement brouiller les pistes et voilà Punish Yourself qui nous arrive avec un album que l’on classera sans aucun doute un jour ou l’autre au rang des produits dopants. L’essayer, c’est l’adopter !