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THE CAMPBELL BROTHERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 24 octobre 2013
 

Beyond the 4 walls
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2013) 
Durée 48’46 – 11 Titres

http://www.campbellbrothers.com/ 
http://www.bluesweb.com

Ils ont eu l’idée étrange mais ingénieuse de mélanger le gospel et les steel guitars mais aussi les accents venus du funk pour créer une musique qui s’est finalement vue taxée de sacred steel et qui trouve aujourd’hui une place naturelle dans les églises mais aussi à l’occasion dans les salles de concerts, les Campbell Brothers n’étant pas à quelques détails près quand il est question de rendre hommage à leurs influences, qu’elles soient spirituelles ou bien évidemment musicales. Pour leur nouvel effort, les frères Chuck à la pedal steel et aux voix, Phil à la guitare midi et aux voix, Darick à la lap steel et aux voix et Carlton Campbell aux percussions mais aussi Daric Bennett à la basse et enfin Denise Brown et Tiffany Godette aux voix ont réuni neuf titres originaux et deux adaptations du répertoire traditionnel pour nous emmener au travers de quelques glissades parfaitement maitrisées vers un univers où le sacré n’est jamais ni strict, ni ennuyeux, et où les incantations lancées à l’intention du « tout puissant » parlent avec autant de sincérité au croyant qu’à l’athée voire même à l’agnostique. Développant des trésors de virtuosité dans un jeu qui en appelle autant aux cordes des guitares qu’aux cordes vocales, The Campbell Brothers prêchent pour leur paroisse par l’entremise d’un album où les « It’s Allright Now », les « Lord I Just Want To Thank You » et autres « Make A Joyful Noise » mais aussi l’indémodable « Nobody’s Fault But Mine » font mouche à chaque fois. Fabriqué sur mesure pour être interprété en tête à tête et entre quatre murs, « Beyond The 4 Walls » gagnera à être découvert sur un banc en bois et face à un vitrail plutôt que le postérieur confortablement posé sur du velours rouge, histoire bien entendu d’inciter le public à se lever mais aussi de lui permettre de mieux s’imprégner des réalités de la vie qui ont conduit les quatre frères Campbell à vouer leur existence à une musique et par la même occasion à un dieu. Amateurs de musiques noires américaines, vous ne serez certainement pas déçus !