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TOM PRINCIPATO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 octobre 2013
 

Robert Johnson told me so
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2013) 
Durée 37’35 – 8 Titres

http://www.tomprincipato.com
http://www.bluesweb.com

Incontournable de la scène blues rock mondiale qu’il fait vibrer à l’unisson de ses guitares depuis plus de quatre décennies, Tom Principato s’est fait connaître aux côtés de Danny Gatton et des Blazing Telecasters ou encore de Jimmy Thachery et de The Assassins, mais c’est aussi et avant tout sous son propre nom qu’il a su se forger une réputation qui l’a conduit à recevoir plus de deux dizaines d’awards pour ses talents de musicien mais aussi de chanteur et de compositeur. Accompagné comme toujours d’une dream team parmi laquelle on remarque cette fois des pointures comme le claviériste Chuck Leavell, sideman des Allman Brothers et des Rolling Stones, ou encore le bassiste Willie Weeks qui a accompagné Eric Clapton et Gregg Allman, Tom Principato s’installe aujourd’hui durablement dans la platine avec un nouvel effort plein de classe, un recueil de huit titres originaux qui en appelle autant à ses talents de soliste qu’à ses dons de songwriter pour un résultat qui s’installe naturellement entre Chicago blues, blues rock et soul avec en prime quelques ballades qui permettent au virtuose de prouver une fois encore qu’il fait partie des tous meilleurs artificiers contemporains. Sans jamais trop en faire, le guitariste de Washington D.C. démontre par l’exemple et à chaque instant que chacune de ses notes est capable de se montrer non seulement parfaite mais aussi et surtout unique en son genre et que l’assemblage de toutes ces petites merveilles parvient à donner naissance non pas à des démonstrations techniques insipides mais bel et bien à des chansons à la fois entrainantes et captivantes comme « Knockin’ On The Door », « What Goes Around (Come Back Around) », « The Rain Came Pourin’ Down » ou encore « Run Out Of Time ». L’histoire ne dit pas si Robert Johnson lui a vraiment dit de faire de la sorte mais une chose est certaine, Tom Principato l’a fait, et l’a bien fait en plus puisque rien ne pêche de la composition jusqu’à la production. Indispensable !