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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 octobre 2013
 

Royal Southern Brootherhood
(Ruf Records – 2012) 
Durée 51’57 – 12 Titres

http://www.royalsouthernbrotherhood.com/

Difficile de passer à côté de cette formation all stars qui n’a pas manqué de briller lors de ses divers passages dans l’hexagone et qui donnait encore début octobre quatre concerts exceptionnels à Paris, Avignon, Clermont-Ferrand et Alençon avant de s’embarquer dans une grande tournée nord-européenne au mois de novembre, un marathon musical d’une vingtaine de dates en à peine plus de jours ! Alors en attendant le DVD live que les Royal Southern Brotherhood nous promettent pour l’automne et le nouvel album attendu pour le printemps prochain, on se retourne un instant sur la superbe première galette éponyme d’un combo qui compte en son sein pas moins que Cyril Neville au chant et aux percussions, Devon Allman et Mike Zito au chant et aux guitares, Charlie Wooton à la basse et Yonrico Scott à la batterie, cinq musiciens ayant chacun de son côté collaboré avec Bono, Taj Mahal, les Allman Brothers, le Derek Trucks Band, Nappy Brown ou encore Ray Charles …

Douze titres, ni plus, ni moins, c’est ce qu’il aura suffi au Royal Southern Brotherhood pour imposer sa marque de fabrique sur une scène qui n’attendait que ça pour se réveiller et faire danser le public à l’unisson sur des bases dans lesquelles le rock, le funk, le blues et la soul sont très fortement présents. Dans le voyage au plus profond du deep south que nous propose ce super groupe, on se régalera de titres bien sentis et surtout bien interprétés comme « New Horizons », « Fire On The Mountain », « Gotta Keep Rockin’ » ou encore « Sweet Jelly Donut », des morceaux qui laissent entrevoir très légitimement le talent individuel de chacun des musiciens mais qui font également montre d’un formidable esprit de groupe qui se dégage à chaque instant. La virtuosité des guitares et le gros son qui s’en dégage dès que les deux guitar heroes du Brotherhood se livrent à des duels aussi confraternels qu’amicaux relève encore un peu plus la couleur très intéressante de la voix de Cyril Neville et c’est en parfaite intelligence que ces Sudistes dont le nom de scène pourrait paraître un peu pompeux s’il ne cachait de tels trésors nous offrent une grosse cinquantaine de minutes sans le moindre temps mort et surtout sans la moindre faute de goût. La production et le savoir faire de Jim Gaines ne sont forcément pas étranger à la qualité d’un ouvrage que l’on écoute et réécoute avec toujours le même plaisir ! Dont acte …