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LES FATALS PICARDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 20 octobre 2013
 

Septième ciel
(Verycords – Wagram Music France – 2013) 
Durée 53’40 – 12 Titres

http://www.fatalspicards.com 

Jamais avares d’un trait d’humour décalé ou même d’un brin de provoc, Les Fatals Picards font office de poil à gratter sur la scène rock francophone et donnent traditionnellement une centaine de concerts par an depuis maintenant bien plus d’une décennie que le quartet existe … Souvent imité, rarement égalé, le combo compte à son tableau d’honneur quelques hauts faits d’armes avec notamment une participation au Concours de l’Eurovision en 2007, deux centaines de milliers de copies de leurs différents albums écoulées, une émission télévisée bimensuelle sur L’Enorme TV depuis l’hiver dernier et bien évidemment quelques hymnes irrésistibles dans lesquels il est question de vie et de mort, de tout et de rien, de chômage et d’immigration ou bien entendu des exploits de « Bernard Lavilliers » et encore de l’art et la manière de faire « L’amour à la Française » ! Véritable phénomène de société donc, Les Fatals Picards sont autant adulés par les uns que détestés par les autres et c’est finalement vers le « Septième Ciel » que Paul Léger au chant et à la guitare, Laurent Honel à la guitare et au chant, Yves Giraud à la basse et au chant et enfin  Jean-Marc Sauvagnargues à la batterie et au chant nous entrainent avec leur nouvel opus studio, le septième bien entendu, dans lequel rien n’est tabou, rien n’est déplacé, ou alors tellement que ça en devient forcément irrésistible. Du punk à chien jusqu’à la guinguette, Les Fatals Picards évoluent sur un terrain cabossé, celui de la vie, et n’hésitent pas à poser les bonnes questions au bon moment, soucieux de savoir si l’on peut twister à Fukushima, si l’on peut battre sa femme sans mettre son couple en danger, s’il y a des « Punks au Liechtenstein » ou si l’on doit vraiment aller voter le jour de l’apéro … Humour toujours, dérision souvent, le combo né quelque part dans la Somme nous offre cette fois encore son lot de classiques dans le genre de « Gros con », « De l’amour à revendre », « Ernestine » ou encore « Pogo d’amour » avec en prime une relecture aussi personnelle que déjantée d’un « Sans contrefaçon » rendu célèbre en son temps par Mylène Farmer. Terminé par une interminable piste cachée qui compile quelques délires peu avouables et autres chutes de studio, « Septième ciel » a définitivement tout ce qu’il faut là où il faut pour être un (très bon) album des Fatals Picards ! Ben tiens …