jeudi, 17 octobre 2013
Rockabilly troubadour
(Rock Paradise Records – Rue Stendhal – 2013)
Durée 46’25 – 15 Titres https://www.facebook.com/tony.marlow.1029
http://www.rockparadise.fr  Disciple d’Eddie Cochran, Link Wray, Vince Taylor et autres Elvis Presley, Tony Marlow a fait du rock’n’roll en général et du rockabilly en particulier son art de vivre, et il y a maintenant plus de trente cinq années que ça dure ! Remarqué précédemment dans des formations comme Rockin’ Rebels ou encore Betty And The Bops dont il était le frontman, le chanteur et guitariste a assuré les premières parties des Stray Cats, de Willy De Ville, de Carl Perkins et de Wilko Johnson avant de prendre la route avec son trio qui l’a accompagné aux quatre coins de France mais aussi d’Europe. Forts de toutes ces expériences et confortés dans leur démarche par le succès du précédent opus, le parrain du rockabilly dans l’hexagone et ses complices Gilles Tournon à la contrebasse et Denis Baudrillart à la batterie ont finalement remis le couvert pour nous délivrer une nouvelle ordonnance de quinze lignes, un album chaud bouillant interprété en Français mais aussi en Corse sur lequel on remarque quelques présences exceptionnelles comme Mathias Lusztinski au saxophone et Steve Verbeke à l’harmonica ou encore Jean-William Thoury qui cosigne un titre. Installé au guidon d’une grosse cylindrée, Tony Marlow nous entraine sur les routes du Sud des Etats Unis et nous offre un grand voyage au cœur de ses influences, une sorte de virée entre amis au milieu d’un paysage où les filles sont belles, l’alcool bon marché et le sexe omniprésent. Pour le « Rockabilly Troubadour », évoquer « Le cuir et la baston », « L’ivresse », « Le diable au corps » ou encore « Le prochain train » est au moins aussi important que le fait de rendre hommage à l’Ile de Beauté avec « Monte Cintu » et c’est avec beaucoup d’allant, de bonne humeur et d’énergie qu’il le fait tout au long d’un album plein de bonnes choses, un de ces ouvrages dans lequel la musique nous ramène quelques décennies en arrière et qui, s’ils arborent forcément un cachet vintage, ne sonnent jamais vieillot tant leur démarche a su se parer des attributs d’aujourd’hui. Faites tourner le moteur, il est temps d’y aller ! |
