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YASMIN SHAH à DOURDAN (91) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
samedi, 05 octobre 2013
 

YASMIN SHAH 
LE PITCHTIME – DOURDAN (91)
Le 28 septembre 2013 

http://www.pitchtime-culturevent.com/ 
http://www.yasmin-shah.com/ 
https://soundcloud.com/shakoy 

Retrouvez toutes les photos d’Alain HIOT sur http://www.flickr.com/photos/yoyo95280/sets/ 

Remerciements : Alain Sabbatier, Narbé et Yasmin pour tout son talent et son immense gentillesse.

C’est avec un plaisir certain que je reprenais en ce samedi soir la direction du Pitchtime après la trêve estivale pour y retrouver, de surcroît, une artiste que j’avais découverte au même endroit il y a un peu plus d’un an et que j’apprécie tout particulièrement : Yasmin Shah.

Yasmin, c’est un tel concentré d’émotion et de talent qu’il est quasi impossible de retranscrire sur papier ce que l’on peut réellement éprouver à son écoute. Ce petit bout de femme vous emporte avec elle sur chaque titre. Sa voix limpide à la Kate Bush se fait tout d’un coup puissante ou envoûtante pour vous retourner à chaque instant. Le fabuleux « Je casse ou je plie » en est d’ailleurs un parfait témoignage.

Comme dans tous les lieux équivalents au Pitchtime où vous avez à la fois une salle de spectacle et une brasserie, il y a toujours du bruit, notamment autour du bar. Sauf lorsque Yasmin attaque seule au piano « The Games ». Le silence se fait instantanément dès les premières notes, les verres et les couverts se posent, les appareils photos ne déclenchent plus, les bouches se ferment et tout le monde écoute religieusement. Les poils des bras n’en finissent plus de se hérisser, et lorsque Nicolas Chelly à la basse, et Pierre-Etienne Michelin à la batterie la rejoignent dans le final, c’est un public totalement scotché aux sièges qui attend la fin du morceau pour applaudir à tout rompre ce titre somptueux.

Le second set sera à l’image du premier, intense, magique, rempli d’émotion, et totalement impossible à raconter ici. On y entendra des « chuttttt… !! » monter de la salle lorsque du côté du bar on tentera de ré-engager quelques conversations, avec en point d’orgue le sublime « Talisman », interprété dans un silence total, et qui va encore me prendre aux tripes tant ce titre déclenche de choses chez moi.

Il faut absolument venir écouter Yasmin et ses musiciens sur scène pour comprendre les sensations que cette artiste magnifique peut provoquer, et d’ailleurs le public de ce soir ne s’y est pas trompé en lui faisant une véritable ovation à la fin de ce concert. Définitivement une très grande dame !

Alain Hiot – octobre 2013