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LEYLA McCALLA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 octobre 2013
 

Vari-colored songs – A tribute to Longston Hughes
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2013) 
Durée 40’41 – 14 Titres

http://www.leylamccalla.com
http://www.bluesweb.com

C’est à New Orleans que cette jeune violoncelliste new yorkaise d’origine haïtienne a été remarquée par Tim Duffy de la Music Maker Relief Foundation, alors qu’elle jouait des suites de Bach pour un public qui, bien qu’en ayant déjà connu pas mal en terme de sensations fortes, se retrouva littéralement sous son charme et celui de sa musique. Mais plus encore qu’une violoncelliste, Leyla McCalla est une véritable multi-instrumentiste capable de donner dans un folk blues teinté de musique créole, une musique qui lui vient de ses ancêtres et qu’elle accompagne autant au chant qu’au banjo ou à la guitare et qui lui a ouvert des portes non négligeables puisque la jeune artiste s’est retrouvée invitée à tourner tout autour du Monde en compagnie des Carolina Chocolate Drops pendant deux ans. Eduquée par ses parents au rythme des œuvres de l’écrivain afro-américain Langston Hughes, il est finalement apparu comme une évidence à Leyla McCalla que son premier album personnel devait être conçu comme un hommage et c’est après cinq années de préparation qu’elle a finalement réussi à mener à bon port ce projet pour lequel elle est accompagnée par Tom Pryor à la pedal steel mais aussi par quelques invités comme Rhiannon Giddens et Hubby Jenkins des Carolina Chocolate Drops ou encore par Don Cappie au banjo, Matt Rhody au fiddle et Luke Winslow-King à la slide guitar. La découverte de « Vari-Colored Songs » n’est pas sans surprendre le chaland puisque la charmante créole y met à l’honneur ses origines mais aussi plus largement la culture haïtienne pour livrer finalement un ouvrage en quatorze titres dans lequel rien ne dépasse vraiment du cadre des musiques noires américaines, même si l’on passe de temps à autres des couleurs folk aux teintes world, jazz ou plus simplement blues. La délicatesse de l’ensemble est un atout majeur pour la fluidité de l’ouvrage et c’est une multitude de détails que l’on découvre à chacune des écoutes de morceaux comme « When I Can See The Valley », « Manman Mwen », « Love Again Blues » ou « Lonely House ». Attention, Leyla McCalla sera en France pour quelques dates en novembre, seule ou en duo avec Rhiannon Giddens, et la manquer à cette occasion serait une grave erreur ! Qu’on se le dise …