mardi, 24 septembre 2013
THE WINERY DOGS
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 15 septembre 2013
http://www.thewinerydogs.com
http://www.thesixxis.com/
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/
Remerciements : Oliver (Replica Promotion), Gérald (Speakeasy), La Maroquinerie. Et un grand merci particulier aux personnes qui nous ont laissé leur place pendant le temps qui nous était imparti pour shooter.
Il y a des moments où l'on peut vraiment dire qu'on est privilégié. Pouvoir le temps d'un concert, d'une soirée, d'une interview côtoyer des musiciens qui ont fait et font encore la légende du rock. Et c'est cette chance que j'ai eu avec l'excellent concert de The Winery Dogs. Ce groupe au départ ne vous dira peut être rien, sauf si vous êtes des fans des bonhommes. Quand je parle de légendes, vous allez voir que ce n'est pas usurpé puisque ce trio est composé de Mike Portnoy aux fûts (Dream Theater, Transatlantic, Neal Morse, Avenged Sevenfold, Adrenaline Mob, Stone Sour, Flying Colors), de Billy Sheehan (UFO, David Lee Roth, Mr.Big, Steve Vai) à la basse et de Richie Kotzen (Mr. Big, Poison) à la guitare et au chant. Bon, en matière de CV, on peut dire que c'est du lourd (clin d'œil personnel).
Bien entendu le concert se joue à guichet fermé et quelques uns sont venus de très loin pour pouvoir les voir et les écouter dans une "petite" salle. Petite par rapport aux salles dans lesquelles ils évoluent habituellement. Mais comme me le dira le lendemain en interview Mike Portnoy, c'est un grand moment de communion avec les fans et le public et il aime ça. Et c'est vrai que ce concert a été "show bouillant" (oui facile....). Il y a même un gars qui est venu spécialement de Barcelone, et sans billet !!! Je pense que les organisateurs ont fait leur maximum pour quand même lui permettre de rester et de participer.
Avant le fameux trio, c'est le groupe The Sixxis qui était en charge de chauffer (mais y en avait il vraiment besoin ?) La Maroquinerie. Un bon groupe ma foi, avec quelques compositions intéressantes, même si parfois un peu longuettes à mon goût. Mais le tout était bien interprété. Dans l'ensemble le public a été satisfait.
Le temps d'un rapide changement de plateau, et pour une fois pas de possibilité pour nous d'aller nous désaltérer, l'accès aux portes étant tout bonnement impossible tant la salle était remplie. Dès leur entrée sur les planches, les trois compères ont commencé très fort. Mike Portnoy, en pur showman, a tyrannisé ses fûts tandis que Billy Sheehan n'était pas en reste avec sa basse, lui aussi aimant bien faire le spectacle. Peut être plus réservé, du moins au départ, Richie Kotzen s'empare du chant et nous gratifie de quelques petits riffs de guitare forts agréables. C'est vrai que cela change de la musique dans laquelle on a plus l'habitude de les entendre. On est là dans un univers de rock sans fioriture, du brut.
Musicalement très au point, le trio fait montre d'une énergie communicative, et les spectateurs ne mettent pas longtemps, mais alors pas longtemps du tout à être en communion quasi parfaite avec eux. Tout un concert où ils interprèteront les titres de leur excellent album éponyme qui vient de sortir. Une petite pépite à posséder sans faute. Et quel plaisir de pouvoir les voir d'aussi près. Avoir la guitare de Richie Kotzen quasiment dans la gueule quand il envoie ses solos, c'est un panard difficilement descriptible. Billy Sheehan, lui, continue son show, toujours aussi précis et efficace. Un peu cabot, mais il aime bien ça, et nous aussi. Mike Portnoy reste tout de même le grand animateur du show, et même si parfois, on a l'impression qu'il en fait un peu trop, ce n'est que du pur plaisir de le voir évoluer sur sa batterie.
Un concert puissant, du bon rock comme on aime, des musiciens qui se font plaisir, ça se voit, ça se sent, donc obligatoirement ça se répercute sur le public qui répond présent à chaque demande des artistes. Un grand moment comme on n’en voit et n’en vit pas très souvent. Ou alors quand on est un peu privilégié. Et c'est pour ça que j'aime ça !
Yann Charles – septembre 2013
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